Comme pour sonner le glas des coups d’État en Afrique, l’acte est joint à la parole.
Par Francisco LAWSON
Les États-Unis, l’Union Européenne, la France, l’Union Africaine, la CEDEAO étaient limités aux propos.
Coup de tonnerre ce samedi, le pillon poussé très loin, les réactions frisent désormais la menace sur les auteurs de ce coup d’état dans ce pays logé au rang des pays les plus pauvres au monde.
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine «exige des militaires le retour immédiat et sans condition dans leurs casernes et le rétablissement de l’autorité constitutionnelle, dans un délai maximum de quinze jours», dans un communiqué publié après une réunion vendredi de cette instance. Tout ceci ajouté au conseil de défense présidé par Emmanuel Macron ce samedi en France augure à un état de force dans les jours d’ après.
Notons la flexibilité des États-Unis qui ont juste exigé la libération du président déchu sans aller plus loin.
L’avenir est un peu flou mais rien n’est gagné par les POUTSHISTES à l’instant T.
Francisco LAWSON