Le Hamas confirme : la libération des otages débutera demain matin

Le Hamas a également prévenu que la deuxième phase des négociations s’annonce « plus difficile »

Osama Hamdan, dirigeant du Hamas, a déclaré samedi à l’AFP que la libération des 48 otages, vivants et morts, commencera lundi matin, précisant qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle information. Selon lui, cinq points de passage devraient s’ouvrir pour l’entrée de l’aide humanitaire dans le cadre de l’accord conclu, ajoutant que le passage de Rafah entre la bande de Gaza et l’Égypte rouvrira « dans les deux sens mercredi prochain ».

Selon les informations, 400 camions transportant une aide humanitaire diversifiée devraient entrer dimanche matin à Gaza, via les passages de Rafah, Kerem Shalom et Erez. 90 camions ont déjà franchi le passage de Rafah du côté égyptien vers Kerem Shalom et Erez, prêts à pénétrer dans la bande de Gaza.

Négociations en cours sur les prisonniers palestiniens
Hamdan a ajouté que les terroristes des brigades Izz al-Din al-Qassam n’ont pas informé la direction du Hamas des arrangements procéduraux concernant le transfert des prisonniers palestiniens, « y compris la question de la détermination du lieu ». Il a expliqué : « On nous a dit que les questions ne sont pas encore définitivement réglées et qu’il y a plusieurs noms pour lesquels Israël ne répond pas concernant leur libération, mais la délégation de négociation fait toujours des efforts pour obtenir cette libération ». Il a confirmé que les listes devraient être finalisées d’ici aujourd’hui.

Le responsable du Hamas a également prévenu que la deuxième phase des négociations s’annonce « plus difficile ».

L’Égypte propose une participation à la sécurité de Gaza
Parallèlement, l’Égypte « a exprimé sa volonté de participer aux dispositifs de sécurité dans la bande de Gaza sous l’égide de l’ONU, sous les auspices du Conseil de sécurité et sous supervision directe des Nations unies ». Des sources bien informées ont déclaré au journal qatari Al-Araby Al-Jadeed que Le Caire a clairement transmis cette position lors de consultations et de contacts diplomatiques intenses ces derniers jours avec Washington, Doha et Jérusalem, ainsi qu’avec des acteurs arabes et européens impliqués dans les arrangements suite à la première phase de l’accord annoncé par le président américain Donald Trump.

Ces sources ont précisé que Le Caire a souligné que toute présence sécuritaire ou surveillance internationale à Gaza doit découler d’une résolution contraignante de l’ONU, et non d’accords bilatéraux ou d’arrangements unilatéraux, condition qui représente la base de la position égyptienne.

CMM

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