Téhéran hausse le ton après l’adoption d’une nouvelle résolution de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), accusant les puissances occidentales de chercher l’escalade.
Téhéran dénonce une nouvelle « escalade » occidentale. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a accusé vendredi les États-Unis, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni de chercher délibérément la confrontation après l’adoption par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA d’une résolution exigeant de l’Iran une coopération « pleine et rapide » sur son programme nucléaire, notamment l’accès à plusieurs sites sensibles.
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Sur le réseau X, Araghchi a affirmé que ces quatre pays « poursuivent une stratégie d’escalade », ajoutant qu’ils « savent parfaitement que la fin officielle de l’accord du Caire est la conséquence directe de leurs provocations ».
L’accord du Caire, conclu en septembre entre Téhéran et l’Agence internationale de l’énergie atomique, devait établir un cadre de coopération technique et permettre de débloquer l’accès des inspecteurs à certaines installations. Mais le mois dernier, l’Iran l’avait déjà déclaré caduc après que les trois pays européens — souvent désignés comme l’E3 — ont réactivé les sanctions de l’ONU qui avaient été levées dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015, aujourd’hui moribond.
Dans la foulée de la résolution adoptée jeudi à Vienne, l’Iran a adressé une lettre officielle à l’AIEA, indiquant que l’accord du Caire était désormais « nul et non avenu ».
CMM
Après une nouvelle résolution de l’AIEA l’Iran accuse les puissances occidentales de « provocation »
Administrateur Général Adjoint de Cloche media monde