*Fermeture de l’Usaid par l’administration Trump*
*L’Afrique privée d’une grande source de financements pour son développement*
*Le 3 février 2025, l’annonce choquante de la fermeture de l’Agence américaine pour le développement international (#Usaid) a secoué la scène internationale, laissant planer un lourd nuage d’incertitude sur l’avenir du développement africain. Le président américain Donald Trump, dans sa volonté de réduire les dépenses publiques, a chargé le milliardaire Elon Musk de prendre des mesures drastiques pour couper les coûts au sein du gouvernement fédéral. C’est dans ce cadre que Musk a annoncé la fermeture de l’Usaid, une décision qui suscite des inquiétudes tant aux États-Unis qu’à l’international.*

L’Usaid, une agence emblématique créée en 1961, joue un rôle crucial dans le financement de projets de développement à travers le monde, en particulier en Afrique. Chaque année, l’agence alloue des milliards de dollars pour des initiatives visant à lutter contre la pauvreté, améliorer l’accès à l’éducation et aux soins de santé, soutenir l’agriculture durable, et bien plus encore. Ce retrait massif des financements menace directement des millions de personnes qui dépendent de ces programmes pour améliorer leur qualité de vie.
L’Afrique, en particulier, ressentira l’impact immédiat de cette décision. Les pays en développement sur le continent, dont certains font face à des crises humanitaires, des conflits armés ou des catastrophes naturelles, se retrouvent aujourd’hui sans une des sources de financement les plus fiables et importantes. Pour ces nations, l’Usaid représente un pilier essentiel, soutenant des initiatives cruciales pour leur développement économique, social et sanitaire.
Les critiques affluent depuis l’annonce. Des experts en développement international dénoncent cette mesure comme étant non seulement une erreur stratégique, mais aussi un reniement des responsabilités mondiales des États-Unis. « La fermeture de l’Usaid est un coup fatal à des projets vitaux pour la survie de millions d’Africains. Cette décision ne répond pas aux besoins de la population mondiale, et encore moins à ceux des plus vulnérables », a commenté une organisation non gouvernementale basée à Washington.
Du côté africain, plusieurs gouvernements et leaders d’opinion ont exprimé leur consternation. « Les États-Unis ont été un partenaire clé dans la lutte contre la faim et les épidémies en Afrique. Sa disparition de la scène du financement international laisse un vide que personne ne pourra facilement combler », a déclaré un ministre d’un pays d’Afrique subsaharienne.
Le retrait de l’Usaid soulève également des questions sur l’avenir de l’aide humanitaire et du financement pour les organisations internationales. L’ONU et plusieurs autres agences de développement risquent de se retrouver sous pression pour compenser cette absence de ressources.
Alors que l’administration Trump se défend en soulignant que la fermeture de l’Usaid s’inscrit dans une logique de réduction des dépenses publiques et de « réinvention » de l’aide internationale, la communauté internationale demeure divisée. Cette décision pourrait marquer un tournant dans la politique étrangère des États-Unis, avec des conséquences potentiellement dramatiques pour les régions les plus démunies du monde.
Le déclin des financements pour le développement pourrait également ouvrir la voie à une plus grande influence de puissances rivales, comme la Chine, sur le continent africain, amplifiant la concurrence géopolitique dans un monde déjà polarisé. Il reste à voir quelles alternatives l’administration Trump proposera pour soutenir l’Afrique et d’autres régions vulnérables, mais pour l’instant, le retrait de l’Usaid semble être un pari risqué, avec des répercussions potentielles qui se feront sentir bien au-delà des frontières américaines.
CCM