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Joe Biden réagit à l’élimination de Nasrallah : entre justice et appel à la désescalade »Sa mort est une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, y compris des milliers d’Américains, d’Israéliens et de civils libanais »
Le président américain Joe Biden a réagi à l’élimination du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, par une frappe aérienne israélienne, qualifiant cet acte de « mesure de justice » tout en appelant à une résolution diplomatique des conflits en cours.
Dans une déclaration officielle, Biden a souligné la responsabilité de Nasrallah et du Hezbollah dans la mort de centaines d’Américains au cours des quatre dernières décennies. « Sa mort est une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, y compris des milliers d’Américains, d’Israéliens et de civils libanais, » a affirmé le président. Biden a rappelé que la frappe de vendredi était une réponse à la décision de Nasrallah d’ouvrir un « front nord » contre Israël suite à l’attaque du Hamas le 7 octobre. Il a réitéré le soutien total des États-Unis au droit d’Israël de se défendre contre le Hezbollah, le Hamas, les Houthis et autres groupes terroristes soutenus par l’Iran. Le président américain a également révélé avoir ordonné au secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, de renforcer la posture militaire américaine au Moyen-Orient pour dissuader l’Iran d’une nouvelle escalade. Malgré ces développements, Biden a insisté sur l’objectif de désescalade des conflits à Gaza et au Liban par voie diplomatique. Il a évoqué les efforts en cours pour un cessez-le-feu et la libération des otages à Gaza, ainsi que les négociations pour un accord permettant le retour des civils dans le sud du Liban et le nord d’Israël. Fait notable, le président n’a pas mentionné l’initiative de cessez-le-feu de 21 jours pour le Liban qu’il avait annoncée mercredi, et qui semble avoir échoué. Biden a conclu en appelant à la finalisation rapide de ces accords, à l’élimination des menaces contre Israël et à une plus grande stabilité dans la région du Moyen-Orient.