Téhéran ne précise pas leur identité, alors que Paris tentait encore d’obtenir la libération de Cécile Kohler et Jacques Paris.
Les autorités iraniennes ont annoncé ce mardi la condamnation de deux ressortissants français à des peines de six et dix ans de prison pour espionnage, accusés d’avoir collaboré avec le « régime sioniste ».
Selon Mizan Online, le site officiel du pouvoir judiciaire, les deux prévenus ont été arrêtés le 9 mars 2023 et reconnus coupables d’espionnage, d’association en vue de nuire à la sécurité nationale et de coopération avec les services israéliens.

Cécile Kohler et Jacques Paris, sont officiellement détenus en Iran depuis mai 2022, mais rien ne confirme pour le moment qu’il s’agit de la condamnation des deux enseignants.
La semaine dernière, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, avait indiqué qu’un échange de prisonniers faisait l’objet d’un « examen attentif ».
Cette décision, en pleine détente régionale liée au cessez-le-feu de Gaza, ravive les tensions diplomatiques entre Paris et Téhéran et relance les accusations d’instrumentalisation judiciaire de la part du régime iranien.
CMM