Sommet africain des judiciaires sur les MARC en Ouganda
Nicolas ASSOGBA expose les avantages des modes alternatifs de résolution des conflits.
Le vice-Président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Nicolas ASSOGBA assiste depuis hier lundi 05 Mars 2024 au sommet africain des judiciaires sur les modes alternatifs de résolution des conflits. La cérémonie d’ouverture des assises a été présidée par la vice-Présidente de la République de l’Ouganda, Mme Jessica Rose ALUPO.
Ce sommet africain de deux jours est organisé par le pouvoir judiciaire ougandais en collaboration avec l’Université Pepperdine des Etats-Unis d’Amérique.Placée sous le thème : « Réingénierie de l’administration de la justice sur le continent africain », cette rencontre internationale réunit des juges, des acteurs du secteur privé, des avocats, des académiciens et des procureurs. Elle fournira une opportunité aux systèmes judiciaires et autres acteurs de la justice en Afrique de repenser l’alignement et le positionnement du MARC (Mode Alternatif de Résolution des Conflits) en tant que mécanisme clé, sinon principal, pour résoudre les différends au cours des prochaines années. Le sommet va également se pencher sur les tendances émergentes, le développement et les innovations en matière d’ADR pour améliorer l’accès à la justice et les expéditions de résolution des litiges.
Ce mercredi 06 mars 2024, le vice-président de la Cour constitutionnelle du Bénin a été modérateur de la session 3 consacrée aux modes alternatifs de règlement des conflits et développement durable.
Mr Nicolas ASSOGBA a saisi l’opportunité de la modération pour partager l’expérience du Bénin en la matière ayant été Vice-President du CAMeC – CCIB ( Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation du Bénin de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin) et Arbitre de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage ( CCJA) de l’OHADA.
Ce sommet qui s’achève ce soir dans la capitale ougandaise est censé témoigner d’un nouveau modèle de résolution des différends en Afrique, basé sur la réflexion selon laquelle ce qui est aujourd’hui classé comme résolution alternative des différends était le fondement de la philosophie et du mécanisme africains de résolution des différends.
AP-PCC