Sur la question de la colonisation, l’homme est bien présent. Prolifique. De même qu’il se montre suffisamment bruissant au sujet du franc CFA. Depuis un temps, Kémi Seba, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est érigé en vrai défenseur du panafricanisme.
A ce titre, il sillonne, tel un oiseau migrateur, différentes capitales francophones d’Afrique pour, dit-il, éveiller les consciences. Mais tous les jours pour le voleur, un seul pour le propriétaire, renseigne la maxime. Pourfendeur par excellence de la France en Afrique, les masques commencent par tomber, laissant apparaitre le vrai visage de Stellio Gilles Robert Capo Chichi, de son vrai nom.
Le Président de l’ONG ‘’Urgences Panafricanistes’’ n’a de cesse organiser des manifestations sur le continent pour, dit-il, dénoncer ce qu’il qualifie de ‘’scandale économicopolitique d’ordre colonial’’. Une philosophie qui, normalement, nécessite de l’homme, une attitude exemplaire qui soit en harmonie avec l’idéal qui fonde son combat. Mais de divagation d’esprit en délation en passant par la médisance, cet activiste proche des juntes actuellement à la tête des pays de l’AES, et par extrapolation de la Russie, leur partenaire, fait suffisamment montre des agissements qui suscitent des questionnements évidents sur la pertinence du combat qu’il mene.
Derrière le rideau…
En effet, interpellé en France, en octobre 2024, en possession d’un passeport nigérien et d’un visa Schengen, Kémi Séba a été, contre toute attente, relaxé plus tôt que prévu, au regard de la période conventionnelle de garde-à-vue en France. Une libération plutôt perçue par nombre d’observateurs comme curieuse, surtout au regard du passif du personnage. Quelques mois après, jaillissent des éclaircis.
Pour cause, depuis peu circulent sur la toile, une série de captures d’écrans d’échanges WhatsApp entre un certain Hery Djehuty et un interlocuteur. Dans les faits, ce dernier, visiblement bras droit et complice de Kémi Séba raconte les circonstances de leur arrestation, avec en toile de fond, un air de doute sur la méthode du Président de l’ONG ‘’Urgences Panafricanistes’’ lors de son interrogatoire.
De façon spécifique, Hery Djehuty soupçonne Kémi Seba d’avoir vraisemblablement avoué à la police française, des « secrets de couvent » non seulement sur l’ONG ‘’Urgences Panafricanistes’’, mais aussi sur ses partenaires de l’AES. Et par extrapolation, la Russie. Somme toute, une relaxation prématurée sur fond de compromission susceptible de faciliter sa libération. Une hypothèse bien plausible

Un homme de la France ?
Relaxé certes, mais cela n’occulte pas la réalité. Devant ce tableau clair obscure sur les agissements de l’homme, il est évident que l’on se questionne sur sa réelle motivation de ce dernier, plusieurs fois condamné pour incitation à la haine raciale en France, arrêté, et entre temps déchu de sa nationalité française. Dans ces conditions, il n’est pas superflu que, toujours nostalgique des acquis de sa nationalité française, et surtout désireux de la recouvrer, ce prétendu suprématiste noir puisse facilement se compromettre, quitte à livrer à la police française, des informations aussi stratégiques que sensibles sur ses partenaires de l’AES.
De ce fait, ces suspicions sont de nature à remettre profondément en cause la moralité et la vraie cause que prétend défendre Kémi Séba. Autrement, l’on en vient à se poser des questions non moins superflues. Quelle lutte mène-t-il concrètement ? Un combat pour réel éveil des consciences des peuples opprimés ? Pour l’autonomie politique et économique du Continent africain ? Pour les droits de l’homme ? Pour une humanité sans différence ? Ou s’agit-t-il d’une lutte plutôt intéressée ?
En tout cas, tout porte à privilégier la dernière option. Car, loin d’être un vrai défenseur de la cause du continent noir, comme exhibé, le Président de l’ONG ‘’Urgences Panafricanistes’’ n’est qu’un homme de la France. Mieux encore, un informateur de la police française. Et les langues commencent visiblement par se délier. Tout autre mic mac n’est que machination, au prix des financements étranger. Et c’est bien dommage pour l’homme, ainsi démasqué.


CMM