Amérique
L’entourage de Donald Trump envisage de vastes mesures punitives contre la CPI
Des sanctions personnelles contre le procureur Karim Khan, les juges et d’autres acteurs qui ont œuvré pour permettre l’émission des mandats d’arrêt sont envisagées
Le président américain élu, Donald Trump, ne prêtera serment que le 20 janvier 2025, mais son entourage envisage déjà des mesures punitives contre la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye après l’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, a rapporté Kan vendredi.
Les sanctions envisagées pourraient concerner les différents acteurs impliqués dans l’émission des mandats d’arrêt. Des responsables américains ont annoncé que « la possibilité d’imposer des sanctions personnelles non seulement au procureur ou au tribunal, mais aussi aux juges eux-mêmes qui ont émis l’ordonnance » était à l’étude. Certains estiment également que les sanctions devraient être étendues aux membres des familles des fonctionnaires de la CPI.
Le procureur de la CPI, Karim Khan/Peter Dejong, File
Au sein du Parti républicain, ainsi que parmi les sénateurs démocrates, il existe un consensus selon lequel la CPI devrait être sanctionnée. Le conseiller à la sécurité nationale désigné de Trump, Mark Wall, a notamment précisé qu' »en janvier, des mesures seront prises contre la Cour ». A noter que Les États-Unis ne sont pas membre officiels de la CPI.
Compte tenu du consensus américain, la question n’est plus de savoir si des mesures seront prises contre la CPI, mais quelles seront-elles. Parmi les options envisagées figurent des sanctions personnelles non seulement contre le procureur Karim Khan, par ailleurs accusé de « comportement sexuel inapproprié », mais également contre les juges et d’autres acteurs qui ont œuvré pour permettre l’émission des mandats d’arrêt.