Joël AïvoSon avocat alerte sur ses conditions de détention à la Prison Le 13 septembre, Jacques Bonou, avocat de Joël Aïvo, a pris la parole sur Facebook pour dénoncer les fausses informations circulant sur les conditions de détention du Professeur Joël Aivo à la prison civile de Cotonou. L’avocat a vivement réagi aux tentatives de manipulation visant à présenter les conditions carcérales de Joël Aïvo comme étant plus favorables qu’elles ne le sont en réalité. Jacques Bonou a clarifié que les insinuations prétendant que le professeur bénéficierait de conditions de détention avantageuses sont totalement infondées. Il a souligné que la réalité vécue par Joël Aïvo est loin de ce que ces rumeurs suggèrent, affirmant que la prison est un drame avec des conséquences graves et irréparables. « La prison n’est pas un jeu. Les années de vie qu’elle vous prend sont irrattrapables, et les séquelles laissées sont irréparables », a-t-il précisé.
L’avocat a dénoncé la diffusion de fausses informations qui visent à calomnier le professeur Aïvo et à créer une image trompeuse de sa situation. Joël Aïvo, condamné à 10 ans de prison ferme par la CRIET en 2021 pour « atteinte à la sûreté de l’État et blanchiment de capitaux », vit depuis le 16 avril 2021 dans des conditions de détention difficiles. Jacques Bonou rappelle que, malgré cette épreuve, le professeur Aïvo reste fidèle à ses convictions pour le Bénin.Le juriste a insisté sur le fait que le professeur Aïvo endure sa détention avec dignité et responsabilité, sans jamais se satisfaire de sa situation. « Le fait que mon client vive sa détention avec dignité ne doit en aucun cas être interprété comme un contentement », a-t-il affirmé.
Jacques Bonou a appelé ceux qui propagent des informations erronées à faire preuve de respect envers Joël Aïvo et à reconnaître la difficulté de son épreuve. « Au lieu de répandre des rumeurs, je les invite à respecter l’épreuve d’un homme qui a pris des risques considérables pour que chaque citoyen de ce pays puisse vivre dans un environnement de liberté et de justice », a-t-il conclu
Wilfried NOUBADAN