Tour cycliste international de la Guadeloupe 2025 : dix jours pour écrire la légende

Du 1er au 10 août, l’archipel vibre au rythme de la 74e édition du Tour cycliste international de la Guadeloupe. Entre vents piégeurs, pentes infernales et sprints fulgurants, les 141 coureurs engagés dans cette compétition à vélo affrontent un parcours redoutable de 1 333,3 kilomètres, jalonné de neuf étapes et d’un prologue explosif.

Cette édition 2025, savamment dessinée, alterne terrains pour sprinteurs et défis pour grimpeurs. Mais la victoire finale devrait se jouer entre les mains d’un coureur complet, capable de dompter les murs vertigineux de La Regrettée ou de Palmiste, tout en limitant la casse sur les étapes roulantes. Au menu : neuf jours de bagarre, où la vigilance doit être constante, le vent de Grande-Terre pouvant ruiné en quelques secondes les ambitions d’un favori distrait.

Le programme étape par étape


C’est un itinéraire assez long et éprouvant, mais pas insurmontable. Les sprinteurs en sont bien conscients. Eux qui ont rivalisé de courage et d’endurance pour braver les neuf grandes étapes avec l’espoir de finir en peloton de tête. Et pur réaliser cet exploit, il va falloir franchir toutes les étapes.

Prologue – Pointe-à-Pitre (3,6 km) : contre-la-montre individuel au cœur de la ville, terrain pour spécialistes du chrono. Départ 13h30.


Étape 1 – Abymes / Saint-François (160 km) : étape la plus longue, profil plat, idéale pour un sprint massif.


Étape 2 – Sainte-Anne / Trois-Rivières (137 km) : arrivée à La Regrettée (25 % de pente), premier grand test pour les grimpeurs.


Étape 3 – Baie-Mahault / Deshaies (146 km) : côte sous le vent, propice aux échappées audacieuses.
• Étape 4 – Morne-à-l’Eau / Abymes (148,3 km) : faux plats, longues lignes droites et vent traître.

Étape 5 – Baie-Mahault / Gourbeyre (158,2 km) : l’une des plus dures, enchaînant Sapotille, l’Hermitage, Dolé et Dos d’Âne.

Étape 6 – Goyave / Petit-Bourg (146,6 km) : sur le papier calme, mais gare aux coups de force.

Étape 7 – Petit-Canal / Le Moule (140,5 km) : journée 100 % Grande-Terre, vent décisif possible.

Étape 8 – Vieux-Habitants / Baillif (142 km) : étape reine, montée des Mamelles et arrivée à Saint-Louis.

• Étape 9 – Pointe-à-Pitre / Baie-Mahault (154,9 km) : bouquet final à Jarry, possible sprint ou bataille pour le maillot jaune.


Une course à dimension internationale

Le peloton compte 141 coureurs répartis en 25 équipes, dont 6 formations venues de France, Pologne, Allemagne, Pays-Bas, Canada et Colombie. La Martinique est aussi de la partie, aux côtés des meilleurs clubs guadeloupéens. Parmi les engagés, on retrouve des têtes d’affiche déjà victorieuses par le passé, des talents locaux en quête de consécration, et des étrangers bien décidés à inscrire leur nom au palmarès.

Les clés de la victoire

Au bout de ces courses marathon, les grimpeurs devront frapper fort sur les étapes 2, 5 et surtout 8, véritables juges de paix, les sprinteurs auront des occasions en or lors des étapes 1, 4, 6 et 9 et les es baroudeurs pourront tenter leur chance sur les tracés casse-pattes de la côte sous le vent ou de Grande-Terre.

Comme chaque année, l’enthousiasme populaire est au rendez-vous. Bordures de routes noires de monde, drapeaux flottants, klaxons et tambours accompagnent les coureurs à chaque coup de pédale, en attendant la der demain 10 août. Au-delà du sport, le Tour de la Guadeloupe reste un événement culturel et festif, vitrine du dynamisme de l’île et de son attachement à la petite reine. Verdict le 10 août au Boulevard Marquisat de Houëlbourg à Baie-Mahault : qui succédera au vainqueur 2024 et inscrira son nom en lettres d’or au palmarès de la 74e édition ?

CMM

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Administrateur Général Adjoint de Cloche media monde