(Mais affiche la même détermination au départ)
L’insécurité croissante dans le nord du Bénin est devenue une source de préoccupation majeure pour les autorités. Le chef de l’État, lors d’une récente déclaration, a exprimé son inquiétude face à l’absence de coopération sécuritaire avec les pays voisins, notamment le Niger et le Burkina Faso. « Nous les relançons régulièrement… mais nous n’obtenons pas de réponse », a-t-il déploré, soulignant la difficulté à instaurer une coordination régionale face à la montée du terrorisme dans la zone sahélienne.
Le Bénin, malgré ces défis, ne reste pas les bras croisés. Le président a annoncé des mesures visant à renforcer la sécurité nationale, avec un focus particulier sur l’équipement des forces armées. Le pays met en place de nouveaux moyens technologiques de pointe pour contrer la menace djihadiste, notamment des systèmes de surveillance et des équipements de détection avancés.
Cette pression constante sur le nord du pays, exacerbée par les conflits et les mouvements djihadistes dans la région, met à l’épreuve la résilience du Bénin et son engagement à protéger sa souveraineté. Dans un contexte international où les frontières semblent de plus en plus perméables aux menaces transnationales, le président béninois semble appeler à une coopération régionale renforcée, tout en misant sur des capacités internes accrues pour faire face à un danger qui n’épargne personne.
Boris MAHOUTO
