Marché financier régional UEMOA-Titres Le #Niger demande 419 milliards et obtient 458 milliards de francs CFA
Vendredi 26 avril dernier, le Niger a fait sa rentrée 2024 sur le marché régional des titres publics de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).
Selon le compte rendu d’adjudication des bons et des obligations publiés par UEMOA-Titres, le pays a obtenu près de 458 milliards de FCFA alors qu’il n’en demandait 419, soit un taux de 109,29 % d’adjudication.
Ce pactole a été obtenu au terme d’une émission simultanée de Bons Assimilables du Trésor (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) avec des maturités respectives de 12, 36 et de 60 mois.
Les investisseurs de tous les pays de la zone UEMOA y ont contribué : le Bénin avec plus 39 milliards de francs CFA, le Burkina Faso 46 milliards, la Côte d’Ivoire 46 milliards, la Guinée-Bissau avec un peu plus 366 millions, le Mali avec plus de 33 milliards, le Sénégal avec plus de 19 milliards et bien évidemment le Niger avec plus de 93 milliards.
Si le taux d’intérêt du BAT n’a pas été précisé, il faut noter que celui, l’OAT de 36 mois, est de 6,3 % tandis que l’OAT de 60 mois est à 6,5 %.
Selon le journal Le Sahel, les soumissions retenues par UEMOA-Titres proviennent de tous les pays de la zone UEMOA notamment le Bénin avec plus 39 milliards de francs CFA, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire avec plus de 46 milliards chacun, la Guinée-Bissau avec plus 366 millions, le Mali avec plus de 33 milliards, le Sénégal avec plus de 19 milliards et bien évidemment le Niger avec plus de 93 milliards.
Dans une note aux investisseurs publiée sur le site de l’UEMOA-Titres, le Directeur de UEMOA-Titre a annoncé que les ressources mobilisées au cours de cette opération spéciale serviront prioritairement à l’apurement du capital dû.
Au vu du contexte international et régional, cette levée de fonds est une prouesse pour les autorités nigériennes, une marque de confiance des investisseurs en leur endroit.
Il est à rappeler que selon les prévisions de la Banque Africaine de développement (BAD), du FMI et de la Banque Mondiale, le Niger connaîtra la plus forte croissance en 2024 en Afrique avec un taux de 11,2 % après une croissance de 4,3 % en 2023.