Syrie : Israël aurait éliminé un haut responsable du Hezbollah à l’origine de l’assassinat de Rafik Hariri
Les États-Unis avaient mis sa tête à prix pour 10 millions de dollars
Salim Ayash, figure majeure du Hezbollah condamné pour l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafik al-Hariri, a été éliminé samedi lors d’une opération israélienne à al-Qusayr, en Syrie, selon des sources sécuritaires internationales citées par la chaîne Al-Arabiya.
Cet homme, l’un des cadres historiques du mouvement chiite libanais, était l’un des terroristes les plus recherchés au monde. Les États-Unis avaient mis sa tête à prix pour 10 millions de dollars.
En décembre 2020, la Cour internationale de Justice l’avait reconnu coupable d’avoir orchestré l’attentat à la voiture piégée qui avait coûté la vie à Rafik al-Hariri et 21 autres personnes en plein cœur de Beyrouth. Cette attaque avait également fait 226 blessés.
Cette élimination, si elle se confirme, marquerait un coup dur supplémentaire pour le Hezbollah, dont la chaîne de commandement a été presque entièrement décimée par Israël.
Samedi soir, peu après minuit, l’agence officielle syrienne SANA a fait état de frappes israéliennes contre plusieurs sites dans les zones rurales d’Alep et d’Idlib. Selon le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, qui a affirmé que l’attaque ciblait deux quartiers généraux du Hezbollah, c’était la première fois que la région d’Idlib était visée par Tsahal. Le ministre syrien de la Défense affirme que les frappes ont fait sept morts, dont des femmes et des enfants.