Le numéro deux du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a juré samedi que son pays se vengera des sanctions occidentales, annoncées à l’occasion du 2e anniversaire de l’offensive russe contre l’Ukraine et de la mort de l’opposant Alexeï Navalny.
« Qu’ils (les Occidentaux) souffrent tous là-bas. Il faut qu’on se souvienne de ça, qu’on se venge d’eux partout où c’est possible. Ce sont nos ennemis », a écrit sur Telegram l’ex-président russe, habitué aux déclarations va-t-en-guerre.
M. Medvedev a également appelé à mener sur les territoires des pays occidentaux des opérations secrètes, alors que la Russie est déjà régulièrement accusée d’opérations d’espionnage, d’influence et d’assassinats ou tentatives d’assassinats. Moscou les dément systématiquement.
Il faut aussi « mettre en oeuvre sur leurs territoires des activités d’un certain type, dont on ne peut pas parler publiquement. A la guerre comme à la guerre », a-t-il conclu.
Dmitri Medvedev, qui fut considéré un temps comme une figure plutôt libérale du système poutinien, s’est affirmé depuis le début de l’assaut contre l’Ukraine comme une voix particulièrement radicale, menaçant par exemple régulièrement de recourir à l’arme nucléaire ou d’envahir des pays soutenant Kiev.