Harcèlement et Escroquerie à Glo-Djigbé
L’INF Bénin Appelle à l’Action Contre les Crimes Sexuels
À la fin du mois d’avril 2024, la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) a été secouée par un scandale impliquant des abus, de l’escroquerie, du harcèlement et des scandales sexuels. Les individus impliqués ont été appréhendés et mis en détention. Après une période de silence, l’Institut National des Femmes (INF) a reagi. Il y a quelques jours, des informations ont émergé concernant des actes d’abus, d’escroquerie, de harcèlement et de scandales sexuels au sein de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé. Selon plusieurs médias, des employés malhonnêtes ont commis ces actes contre des femmes en quête d’emploi.
La société civile s’est insurgée contre ces agissements. Suite à un communiqué de la SIPI, l’Institut National de la Femme (INF) du Bénin, par la voix de sa présidente Huguette Bokpe Gnacadja, a finalement rompu le silence en publiant une déclaration.Huguette Bokpè Gnacadja a exprimé son soutien aux victimes et a révélé les mesures prises par le gouvernement pour les aider et pour poursuivre les responsables en justice. Elle a également mis en lumière le rôle de l’INF dans la promotion de l’emploi des femmes dans un environnement sûr et respectueux.La présidente de l’INF a appelé les entreprises à collaborer pour éliminer le harcèlement sexuel et les abus dans les milieux professionnels. Elle a rappelé les sanctions prévues par la loi béninoise en cas de harcèlement sexuel, de viol ou d’abus. Selon la loi, les auteurs de ces crimes encourent des peines de prison et des amendes. De plus, tout licenciement résultant de harcèlement sexuel ou de viol est considéré comme abusif selon le droit du travail. L’INF s’est engagé à agir fermement contre toute forme de violence à l’égard des femmes. Huguette Bokpè Gnacadja a appelé à l’unité pour créer un environnement de travail exempt de discrimination et de violence à l’égard des femmes.
Wilfried N