Les Pays-Bas envisagent à leur tour une possible visite de Netanyahou malgré le mandat d’arrêt de la CPI
Cette position rejoint celle d’autres pays européens : la France considère Netanyahou comme bénéficiant d’une immunité, tandis que l’Italie juge son arrestation irréalisable
Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof a déclaré vendredi qu’il existait des options permettant à Benjamin Netanyahu de visiter les Pays-Bas sans être arrêté, malgré le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI), rapporte Reuters.
Cette position nuance les propos tenus la semaine dernière par le ministre des Affaires étrangères Caspar Veldkamp, qui avait souligné l’obligation des Pays-Bas de coopérer avec la CPI concernant les mandats d’arrêt.
Selon Schoof, certains scénarios seraient envisageables dans le cadre des obligations du pays envers la CPI, notamment une visite à des organisations internationales comme l’OIAC. « Il existe des scénarios possibles, conformes au droit international, qui permettraient sa venue sans arrestation », a-t-il précisé.
Cette position rejoint celle d’autres pays européens : la France considère Netanyahou comme bénéficiant d’une immunité, tandis que l’Italie juge son arrestation irréalisable tant qu’il reste chef du gouvernement israélien. Pour rappel, la CPI a émis la semaine dernière des mandats d’arrêt visant Netanyahu, l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi qu’un leader du Hamas, pour crimes de guerre présumés à Gaza.