La Cour poursuit toutefois son examen sur la compétence juridique dans l’affaire liée à la guerre de Gaza.
La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté vendredi la demande d’appel d’Israël visant à annuler les mandats d’arrêt émis contre le Premier ministre Benjamín Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, liés à la guerre menée contre le Hamas à Gaza.

Les juges ont estimé que « la question, telle que formulée par Israël, n’est pas susceptible d’appel », selon la décision rendue publique à La Haye. L’affaire reste toutefois ouverte sur un autre volet : la contestation israélienne de la compétence de la CPI dans ce dossier.
En novembre 2024, la Cour avait conclu à l’existence de « motifs raisonnables de croire » que Netanyahou et Gallant portent une responsabilité pénale pour des « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » présumés à Gaza. Dans le même temps, des mandats avaient été émis contre trois hauts dirigeants du Hamas pour l’attaque du 7 octobre 2023, mais ceux-ci ont été retirés après leur élimination par Israël.
La décision avait provoqué une vague d’indignation à Jérusalem et à Washington. Netanyahou avait dénoncé une « décision antisémite », tandis que Joe Biden l’avait qualifiée d’« scandaleuse ».
Retrait des mandats contre Netanyahou et Gallant ?
Israël avait initialement demandé en mai l’annulation des mandats, invoquant une procédure en cours sur la compétence de la Cour. Celle-ci avait déjà rejeté cette requête en juillet 2025, estimant qu’aucun fondement juridique ne justifiait la suspension. La CPI doit encore rendre sa décision finale sur la question de juridiction, sans calendrier annoncé.
CMM