Mois : mai 2025

  • Bénin/Chantier du nouveau siège de l’Assemblée nationale : Les Démocrates exigent des éclaircissements sur les coûts et la transparence des marchés

    Bénin/Chantier du nouveau siège de l’Assemblée nationale : Les Démocrates exigent des éclaircissements sur les coûts et la transparence des marchés

    (Le principal parti d’opposition, Les Démocrates, réclame des informations détaillées avant toute visite du site de construction à Porto-Novo.)

    Le Parti Les Démocrates hausse le ton. À travers une correspondance officielle datée du 27 mai 2025, signée par le mandataire délégué Alassani Tigri, la formation politique d’opposition exprime ses interrogations sur la gestion du chantier de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale à Porto-Novo. Répondant à une invitation formulée par le gouvernement à visiter le chantier, le parti conditionne sa participation à la transmission préalable d’un ensemble d’informations jugées essentielles.

    Dans la lettre adressée au Ministre Conseiller en charge des Infrastructures, Les Démocrates posent une série de questions précises : Quel est le coût de base du chantier ? Quelles ont été les procédures de sélection des marchés publics ? Quels appels d’offres ont été lancés, et selon quelles modalités ? Combien d’avenants ont été signés et pourquoi ? Quel est le niveau actuel des décaissements liés à cette construction ?

    Autant de points sur lesquels le parti exige des éclaircissements, estimant que la transparence sur un chantier d’une telle envergure est un impératif démocratique et républicain. Dans sa correspondance, le parti remercie le gouvernement pour l’attention accordée à ses précédentes interpellations sur la question. Mais il rappelle aussi, en filigrane, que cette initiative s’inscrit dans une volonté de contrôle citoyen et institutionnel des projets d’intérêt national. Le chantier du nouveau siège de l’Assemblée nationale, situé à Porto-Novo, suscite en effet de nombreuses interrogations dans l’opinion publique quant à son coût réel et à la régularité des procédures de passation de marchés.

    *Une demande légitime selon l’opposition*

    Pour Les Démocrates, il ne s’agit pas de faire de l’obstruction ou de contester systématiquement les actions du gouvernement, mais bien d’exercer une vigilance constructive. « Avant notre descente sur ledit chantier, nous souhaiterions que vous mettiez à notre disposition les informations ci-après », lit-on dans la lettre. Cette exigence s’appuie, selon le parti, sur le droit à l’information reconnu aux citoyens et aux partis politiques dans une démocratie fonctionnelle.

    *Un test de gouvernance pour l’exécutif ?*

    L’attitude du gouvernement face à cette demande pourrait être perçue comme un indicateur de sa volonté – ou non – de pratiquer la transparence en matière de gestion publique. Le chantier du nouveau siège parlementaire n’est pas seulement un projet d’infrastructure ; il symbolise aussi une certaine vision du fonctionnement de l’État. Son financement, son pilotage et les choix opérés dans sa mise en œuvre relèvent de l’intérêt général.

    *Et maintenant ?*

    Le parti Les Démocrates attend donc, avant toute visite du chantier, une réponse formelle du Ministre Conseiller aux Infrastructures. Une absence de réponse ou un refus de transmission des informations sollicitées risquerait d’alimenter davantage les soupçons d’opacité et de favoritisme que l’opposition dénonce régulièrement.

    *Un chantier au cœur de la capitale historique*

    Le nouveau siège de l’Assemblée nationale en construction à Porto-Novo devrait remplacer l’ancien bâtiment jugé vétuste. Ambitieux et emblématique, ce projet vise à offrir aux députés béninois un cadre moderne et fonctionnel. Mais il est également devenu un objet de débat politique, dans un contexte où la transparence des finances publiques reste une préoccupation majeure pour de nombreux citoyens et observateurs.

    Boris MAHOUTO

  • Nucléaire iranien : l’AIEA réitère son appel urgent à l’Iran pour une « coopération pleine et efficace » avec l’agence

    Nucléaire iranien : l’AIEA réitère son appel urgent à l’Iran pour une « coopération pleine et efficace » avec l’agence

    L’Iran accumule l’uranium enrichi malgré les inquiétudes de l’AIEA

    Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, réitère son appel urgent à l’Iran pour une « coopération pleine et efficace » avec l’agence

    L’Iran continue d’accroître ses stocks d’uranium enrichi, se rapprochant dangereusement du seuil nécessaire à la fabrication d’une arme nucléaire, selon deux rapports trimestriels de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) consultés par Reuters.

    Les stocks totaux d’uranium enrichi de l’Iran ont augmenté de 953,2 kg depuis le dernier rapport trimestriel, atteignant 9 247,6 kg. Plus préoccupant encore, les réserves d’uranium enrichi à 60% – un niveau proche de celui nécessaire pour un usage militaire – ont grimpé de 133,8 kg pour atteindre 408,6 kg.

    Selon les critères de l’AIEA, environ 42 kg d’uranium enrichi à 60% suffisent théoriquement, s’ils sont enrichis davantage, pour fabriquer une bombe nucléaire. L’Iran dispose donc actuellement de près de dix fois cette quantité.

    Les stocks d’uranium enrichi à 20% ont en revanche diminué de 332,3 kg, tombant à 274,5 kg. Ce niveau reste néanmoins supérieur aux 125 kg théoriquement nécessaires pour produire une arme après enrichissement supplémentaire.

    Activités non déclarées persistantes

    L’AIEA n’a « pas d’indications crédibles » d’un programme nucléaire militaire structuré actuel en Iran. Cependant, l’agence conclut que Téhéran n’a pas déclaré de matières et activités nucléaires sur trois sites – Lavisan-Shian, Varamin et Turquzabad – utilisés dans un programme militaire antérieur jusqu’au début des années 2000.

    Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, réitère son appel urgent à l’Iran pour une « coopération pleine et efficace » avec l’agence, alors que d’anciens hauts responsables iraniens continuent d’affirmer que leur pays possède toutes les capacités pour produire des armes nucléaires.

    Israël dénonce l’accumulation d’uranium enrichi par l’Iran

    Le bureau du Premier ministre israélien a réagi aux derniers rapports de l’AIEA sur l’Iran, déclarant que « le rapport de l’AIEA montre que l’objectif du programme nucléaire iranien n’est pas pacifique ». Selon Jérusalem, « le rapport de l’AIEA montre qu’l’Iran est déterminé à compléter son programme d’armes nucléaires ».

    Le gouvernement israélien appelle « la communauté internationale à agir maintenant pour arrêter l’Iran », alors que les stocks d’uranium enrichi iraniens atteignent des niveaux inquiétants selon l’Agence internationale de l’énergie atomique.

    CMM

  • France : cinq établissements israélites, dont le mémorial de la shoah dégradés à Paris

    France : cinq établissements israélites, dont le mémorial de la shoah dégradés à Paris

    Paris : cinq établissements israélites, dont le mémorial de la Shoah, ciblés par des jets de peinture
    Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ces dégradations et identifier les auteurs de ces actes.


    Cinq établissements liés à la communauté juive ont été la cible de dégradations dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, a rapporté RTL samedi matin.

    La synagogue de Belleville, le Mémorial de la Shoah, la synagogue des Tournelles, le restaurant « Chez Marianne » et la synagogue Agoudas Hakhelios ont été vandalisés par des jets de peinture verte, selon une source policière citée par RTL.

    Un individu filmé en flagrant délit

    Les dégradations ont été découvertes par les forces de l’ordre lors de leur patrouille vers 5h15 du matin. L’analyse des images de vidéosurveillance du Mémorial de la Shoah a révélé qu’un individu vêtu de noir avait été filmé en train de taguer les lieux vers 4h35.

    Au pied de la façade du restaurant « Chez Marianne », les enquêteurs ont retrouvé un pot de peinture verte entamé abandonné sur place. Aucune revendication n’a encore été communiquée concernant ces actes.

    Condamnation politique

    Arthur Weil, maire de Paris Centre, a réagi sur le réseau social X en déclarant que « les actes ‘militants’, on sait où ça commence, pas où ça finit », condamnant implicitement ces dégradations.

    Ces vandalismes interviennent dans un contexte de tensions liées au conflit au Proche-Orient et d’augmentation des actes antisémites en France. Le quartier du Marais, historiquement lié à la communauté juive parisienne, abrite de nombreuses institutions culturelles et religieuses juives.

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ces dégradations et identifier les auteurs de ces actes.


    Maximilienne GAHOU

  • L’utilisation de l’IA par les journalistes : la Grèce, première nation européenne à rédiger un code de conduite

    L’utilisation de l’IA par les journalistes : la Grèce, première nation européenne à rédiger un code de conduite

    Un principe clé régissant le code est celui de la transparence, c’est-à-dire que lorsqu’un journaliste utilise des outils d’IA, il doit y avoir un étiquetage approprié

    Le nouveau code de conduite présenté par la Fédération panhellénique des associations de journalistes fixe le cadre et les règles d’utilisation de l’intelligence artificielle productive. Il s’agit du premier secteur professionnel en Grèce et de la première fédération journalistique en Europe à présenter un code de conduite pour l’utilisation de l’intelligence artificielle, qui lie tous ses membres dans l’utilisation de ces technologies.

    « Ce que nous pouvons dire pour que les gens comprennent, c’est qu’il faut avant tout de la transparence. C’est-à-dire que lorsqu’un article est entièrement issu de l’IA ou qu’une partie de son traitement est due à l’IA, il faut le préciser. En d’autres termes, le lecteur doit savoir que ce qu’il lit est le résultat de l’intelligence artificielle. Il doit y avoir un contrôle, un contrôle humain, car quelle que soit la sophistication des machines, la présence du facteur humain ne doit pas être remplacée et ne le sera jamais. En outre, d’autres dispositions très sérieuses et pionnières ont été introduites par l’Union, ce qui montre que les journalistes de notre pays, nos associations, ont beaucoup d’avance à la fois au niveau européen et mondial « , a déclaré à euronews Pavlos Marinakis, porte-parole du gouvernement.

    En ce qui concerne la possibilité pour le gouvernement de légiférer sur cette question, Pavlos Marinakis indique que des discussions sont en cours avec les associations de journalistes « pour mettre à jour la législation existante sur la base du nouveau code de conduite. En effet, je pense qu’un code de conduite est une base nécessaire sur laquelle nous pouvons mettre à jour la législation, qui devrait prévoir ce qui se passera si les règles que les journalistes eux-mêmes ont établies ne sont pas respectées. »

    Pavlos Marinakis
    « Nous sommes au début d’un très long voyage, d’une technologie que je qualifierais de perturbatrice. Subversive non seulement pour le journalisme et les relations de travail, mais aussi pour la société dans son ensemble. Comme cela s’est produit avec d’autres avancées technologiques et d’autres changements technologiques majeurs, l’intelligence artificielle posera un certain nombre de problèmes au début. C’est pourquoi nous allons définir le paysage afin de mettre les choses en ordre, de les mettre en ordre et éventuellement d’avoir les armes pour faire face aux problèmes qui surgiront, parce qu’il y aura des problèmes. Il y aura des pertes d’emplois, il y aura de la désinformation, il y en a déjà », a déclaré Sotiris Triantafyllou, président de Posey, à euronews.

    L’adoption du code par l’Association des propriétaires d’Internet est considérée comme une étape particulièrement positive. Si un journaliste constate qu’un média applique une pratique contraire au code, il doit s’adresser aux organes syndicaux. Pour la rédaction de ce code, un comité sur l’intelligence artificielle a été mis en place avec la participation d’experts du domaine, qui a achevé son travail à titre gracieux en l’espace d’un an environ. Selon le président de ce comité et professeur de droit, Spyros Vlachopoulos, l’idée de base de ce code est que l’intelligence artificielle est là pour durer, mais qu’elle ne doit pas remplacer le journaliste.

     » Ce travailfixe les règles de base concernant les applications de l’IA, à savoir comment elles seront utilisées, de quelle manière et, surtout, quels sont les risques potentiels qui doivent être pris en compte. Dans le même temps, nous devons souligner qu’il s’agit également d’un bouclier pour le journaliste, c’est-à-dire que lorsqu’on lui demande d’utiliser l’IA d’une manière qui va à l’encontre des principes éthiques de base, il peut légalement refuser et être protégé, par exemple, d’un licenciement illégal ou abusif. L’IA est là pour rester. Elle est là pour aider. Mais elle n’est en aucun cas là pour remplacer le journaliste dans sa fonction. Il doit contrôler le produit de l’application de l’intelligence artificielle, en particulier l’intelligence artificielle dite productive, c’est-à-dire celle qui produit du texte, et contrôler également la fiabilité du support qu’il utilise », explique Spyros Vlachopoulos.

    L’un des principes clés qui sous-tend le code est celui de la transparence, ce qui signifie que lorsqu’un journaliste utilise des outils d’intelligence artificielle, il doit y avoir un label à cet effet. Bien que le code de conduite appartienne à la catégorie des lois non contraignantes, c’est-à-dire à la common law, il a des conséquences juridiques, c’est-à-dire qu’il peut entraîner des responsabilités disciplinaires ou autres en cas de non-respect.

    Pavlos Marinakis : les rapports publiés par les ONG sur la liberté de la presse en Grèce ne sont pas documentés
    « Le rapport annuel de la Commission sur l’Etat de droit pour chaque pays, pour chaque Etat membre, est le miroir de chaque pays en ce qui concerne ces questions. Et c’est là que se reflète la vérité. Car contrairement à d’autres rapports, il y a de la documentation. Il y a de l’objectivité et il n’y a pas d’autres motifs. Nous avons lu le rapport d’une organisation non gouvernementale qui accusait la Grèce de choses qui sont l’inverse en Grèce. Par exemple, ils nous ont accusés de rendre la position des journalistes plus difficile en ce qui concerne la simple diffamation, alors que nous avons aboli ce délit il y a plus d’un an. Des choses qui sont évidemment contraires à la réalité, alors que la Commission reflète ce qui est vrai », a déclaré le porte-parole du gouvernement à euronews, faisant référence aux rapports qui ont été publiés sur la liberté de la presse en Grèce, ajoutant que les derniers rapports de la Commission européenne « reconnaissent les progrès de notre pays ».

    Pavlos Marinakis a également déclaré que la Grèce « a maintenant quatre recommandations sur toutes ces questions, contre six auparavant. Et disons que 18 pays en Europe ont plus de recommandations que la Grèce. Ainsi, l’image que certaines personnes ont essayé de créer en utilisant des rapports non documentés, et je me réfère aux députés européens de l’opposition, une très petite partie des médias contre notre propre pays, n’est pas la vérité. Je voudrais également dire quelque chose de politique : Il y a deux voies qu’un homme politique peut emprunter lorsqu’il représente son pays à l’étranger. L’une d’entre elles consiste à calomnier pour obtenir de petits avantages politiques. Nous l’avons vu avec des résolutions calomnieuses, avec des rumeurs sur des filles prétendument mortes à Evros, avec toutes sortes de choses qui ont été contredites par la réalité. Il y a un autre moyen : comprendre que vous représentez votre pays et pas seulement un parti ou un gouvernement. Et les choses positives qu’il a faites, vous pouvez les promouvoir en continuant à reconnaître ce que vous devez faire et plus encore ».

    Se référant aux mesures prises par le pays pour améliorer la situation de la liberté de la presse, le porte-parole du gouvernement a aussi souligné que « la simple diffamation, l’une des plus grandes demandes du monde journalistique, a été abolie, parce que le délit de simple diffamation était basé sur des poursuites judiciaires qui étaient profondément problématiques pour les journalistes. Nous avons considérablement modernisé notre cadre législatif. Il doit y avoir une injonction ex officio pour qu’une action puisse être intentée contre un journaliste. S’il y a un rappel, même lors de l’audience, l’action est retirée. Nous avons maintenant une télévision publique, l’ERT, dirigée par un président et un directeur général issus d’un processus d’APP, et non de la seule sélection d’un ministre ou d’un vice-ministre, dans ce cas avec la nouvelle loi sur la sélection des administrations dans le secteur public. Nous avons pris des mesures pour mettre en œuvre une série de garanties en faveur de la sécurité des journalistes. Nous avons augmenté les peines pour toutes les infractions qui sont également dirigées contre les journalistes, nous avons introduit un délit spécifique pour les menaces contre les journalistes sportifs et nous mettons en œuvre toutes les pratiques européennes en matière d’information et de formation des journalistes. Par exemple, toute personne se rendant dans une zone de guerre ou couvrant une catastrophe naturelle telle qu’un incendie doit bénéficier d’une formation adéquate et d’une protection des journalistes. La Grèce est donc un Etat qui va de l’avant et qui, tout en réussissant à revenir financièrement, devient un Etat sérieux avec une note d’investissement qui peut rendre cet argent aux personnes qui en ont été privées. C’est aussi un Etat de droit et non pas un Etat tel qu’il est présenté dans certains rapports non documentés ». a-t-il conclu.

    Maximilienne GAHOU

  • « La propagande pro-palestinienne attise l’antisémitisme », dénoncent plus de 400 personnalités d’Hollywood

    « La propagande pro-palestinienne attise l’antisémitisme », dénoncent plus de 400 personnalités d’Hollywood

    Cette lettre fait suite à l’attentat de Washington de la semaine dernière, qui a coûté la vie à deux employés de l’ambassade d’Israël

    Plus de 400 acteurs, scénaristes et producteurs influents de l’industrie du divertissement hollywoodien ont signé une lettre ouverte condamnant ce qu’ils qualifient d’incitation toxique du mouvement anti-israélien. Ils alertent sur le fait que la propagande amplifiée par des célébrités alimente une violence antisémite meurtrière, a rapporté vendredi Kan.

    Cette lettre, publiée dans la nuit de vendredi par l’organisation Creative Community for Peace, fait suite à l’attentat de Washington de la semaine dernière, qui a coûté la vie à deux employés de l’ambassade d’Israël, Sarah Milgram et Yaron Lishinsky.

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    Parmi les signataires notables figurent l’homme d’affaires et producteur israélo-américain Haim Saban, ainsi que les actrices Mayim Bialik (« The Big Bang Theory »), Uzo Aduba (« Orange Is the New Black »), Julianna Margulies (« The Good Wife »), Patricia Heaton (« Everybody Loves Raymond »), Debra Messing (« Will & Grace »), Jerry O’Connell (« Sliders »), Dean Cain (« Lois & Clark ») et la compositrice oscarisée Diane Warren.

    Réseaux sociaux
    Yaron Lishinsky et sa compagne Sarah Milgram, victimes de l’attentat antisémite de Washington Réseaux sociaux


    Une dénonciation de la désinformation
    « Depuis le 7 octobre, le Hamas, l’Iran et leurs alliés ont inondé le monde occidental de mensonges, de haine et d’incitation antisémite destinés à diaboliser Israël, le peuple juif et ses soutiens », dénonce la lettre. Les signataires critiquent notamment les déclarations publiques de célébrités s’opposant à la guerre à Gaza, estimant que « des personnalités publiques bien intentionnées ont été manipulées par un flux constant de désinformation qu’elles ont contribué à amplifier ».

    La lettre appelle l’ensemble de leurs confrères à « condamner cette rhétorique extrémiste et la diffusion de fausses informations afin que nous puissions tous œuvrer vers un avenir où Israéliens et Palestiniens pourront vivre côte à côte dans la paix et la dignité ».

    Les signataires soulignent particulièrement la responsabilité des personnalités publiques : « Compte tenu du pouvoir des réseaux sociaux, il est impératif que les artistes et figures publiques, avec leur capacité d’influencer des millions de personnes dans le monde, utilisent leurs plateformes de manière responsable. Sans changement significatif, nous ne verrons que plus de haine, plus de violence, et davantage d’innocents attaqués simplement parce qu’ils sont juifs. »

    Réseaux sociaux
    L’étoile de Gal Gadot vandalisée sur le Walk of Fame d’HollywoodRéseaux sociaux
    Un débat qui divise l’industrie
    Cette prise de position intervient alors que plusieurs pétitions de célébrités ont récemment condamné la guerre à Gaza. Hier encore, l’organisation caritative Choose Love a publié une lettre adressée au Premier ministre britannique Keir Starmer, l’appelant à cesser les livraisons d’armes à Israël. Plus de 300 personnalités britanniques l’ont signée, dont l’acteur Benedict Cumberbatch, l’ancien footballeur Gary Lineker et les chanteuses Annie Lennox et Dua Lipa.

    Plus tôt ce mois-ci, plus de 380 personnalités culturelles avaient signé une tribune dénonçant « le silence du monde de la culture face au génocide à Gaza », publiée sur le site de Libération à la veille de l’ouverture du Festival de Cannes. Parmi eux figuraient Susan Sarandon, Richard Gere, Ralph Fiennes, Cynthia Nixon, Javier Bardem et les réalisateurs Pedro Almodóvar et Nadav Lapid.


    CMM

  • Première mondiale : un cœur artificiel révolutionnaire sauve un homme de 50 ans à l’hôpital Sheba en Israël

    Première mondiale : un cœur artificiel révolutionnaire sauve un homme de 50 ans à l’hôpital Sheba en Israël

    Cette prouesse technique confirme le leadership de Sheba dans le traitement des pathologies cardiaques les plus complexes.

    Une innovation médicale révolutionnaire vient de s’écrire à l’hôpital Sheba de Tel Hashomer. Les chirurgiens ont réalisé jeudi avec succès la première transplantation d’un cœur artificiel de nouvelle génération CARMAT chez un homme dans la cinquantaine souffrant d’insuffisance cardiaque sévère touchant les deux ventricules.

    Cette intervention chirurgicale exceptionnelle, destinée à servir de pont vers une future greffe de cœur humain, représente un espoir concret de sauvetage et d’amélioration substantielle de la qualité de vie.

    Contrairement aux dispositifs LVAD existants qui ne soutiennent que le ventricule gauche, le cœur CARMAT remplace intégralement la fonction des deux ventricules cardiaques. Grâce à ses technologies d’autorégulation et son design biomimétique innovant, il reproduit remarquablement le fonctionnement du cœur humain tout en permettant une mobilité élevée.

    Sheba’s hospital
    Contrairement aux dispositifs LVAD existants qui ne soutiennent que le ventricule gauche, le cœur CARMAT remplace intégralement la fonction des deux ventricules cardiaques.Sheba’s hospital
    « Ce cas exigeait une réflexion hors du commun pour trouver la solution thérapeutique optimale », explique le professeur Leonid Sternik, directeur du service de chirurgie cardiaque à Sheba. « L’innovation qui sauve des vies fait partie de l’ADN de Sheba. Il s’agit d’une percée majeure, non seulement pour sauver des vies, mais aussi pour améliorer fondamentalement leur qualité. »
    Réponse au déficit d’organes

    « Cette transplantation représente une avancée significative pour les patients souffrant d’insuffisance cardiaque terminale, particulièrement face à la pénurie de cœurs disponibles en Israël », souligne le professeur Avi Morgan, directeur chirurgical de l’unité de transplantation cardiaque. Les résultats cliniques internationaux sont encourageants : plus de 100 transplantations Aeson® ont été réalisées en Europe, avec un taux de survie d’environ 90% à six mois chez les patients en état critique. Les études démontrent également une amélioration des fonctions rénales et hépatiques.

    Excellence multidisciplinaire

    L’unité de transplantation de Sheba, qui a déjà traité plus de 300 patients nécessitant une assistance mécanique cardiaque avancée, mobilise une équipe pluridisciplinaire expérimentée. « Le cœur artificiel CARMAT offre une nouvelle espérance aux patients en insuffisance cardiaque terminale », conclut le professeur Yael Peled, directrice médicale de l’unité. « Il donne du temps, de l’espoir et une chance de vivre en attendant une donation de cœur humain. »

    Cette prouesse technique confirme le leadership de Sheba dans le traitement des pathologies cardiaques les plus complexes.


    Francisco LAWSON

  • Bénin/Coordination de l’Action Gouvernementale : Abdoulaye Bio Tchanè fait le point du PAG 2021-2026

    Bénin/Coordination de l’Action Gouvernementale : Abdoulaye Bio Tchanè fait le point du PAG 2021-2026

    Après plus de huit années d’implémentation du Programme d’Action du Gouvernement (PAG), décliné en deux phases successives (2016-2021 et 2021-2026), l’heure est venue pour l’Exécutif béninois de dresser un bilan clair, transparent et pédagogique de son action au service du développement national.

    Ce jeudi 29 mai 2025 à partir de 20h30, ne manquez pas l’émission « PAG 2021-2026 : REDDITION DE COMPTES » diffusée sur la Télévision nationale (Bénin TV) ainsi que sur la chaîne YouTube officielle de la Présidence de la République du Bénin.

    À l’honneur de cette émission spéciale, Abdoulaye Bio Tchanè, Ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, viendra répondre aux grandes interrogations des citoyens, dresser les avancées majeures du PAG et éclairer l’opinion publique sur les efforts consentis, les défis relevés et les perspectives à l’horizon 2026.

    *Une démarche de transparence et de redevabilité*

    L’émission s’inscrit dans une volonté assumée du gouvernement de renforcer les mécanismes de gouvernance participative et de redevabilité publique. Elle vise à rendre compte des projets phares, des réformes structurelles engagées dans les secteurs clés (éducation, santé, infrastructures, économie, sécurité, numérique…) et des impacts concrets de ces politiques sur le quotidien des Béninois.

    *Une initiative citoyenne*

    En choisissant une diffusion simultanée sur les canaux traditionnels et numériques, l’initiative entend toucher toutes les franges de la population, y compris la diaspora. Les citoyens sont ainsi invités à s’informer, à analyser, mais aussi à participer activement à l’évaluation de l’action gouvernementale. Le rendez-vous de ce soir représente bien plus qu’une simple communication officielle : il s’agit d’un exercice démocratique majeur dans la construction d’un État plus transparent, plus efficace et plus proche des réalités de ses citoyens.
    Soyons tous au rendez-vous pour mieux comprendre, mieux juger, et mieux construire l’avenir ensemble.

    Boris MAHOUTO

  • Bénin/Cour constitutionnelle un plan stratégique à l’horizon 2029 pour renforcer la visibilité et l’efficacité de l’institution

    Bénin/Cour constitutionnelle un plan stratégique à l’horizon 2029 pour renforcer la visibilité et l’efficacité de l’institution

    L’objectif de cet atelier est de renforcer la visibilité et l’efficacité de la Cour constitutionnelle à l’horizon 2029, en garantissant une meilleure réponse aux besoins des justiciables. Les travaux se sont déroulés dans une ambiance constructive et dynamique, sous la direction du Président du présidium, M. Latif Sidi, Directeur de la Recherche et de la documentation.
    Pendant trois jours, les discussions ont porté sur l’amélioration du cadre programmatique de l’institution, et l’atelier a mis en avant plusieurs actions stratégiques prioritaires.

    L’atelier a été marqué par des travaux de groupe, des débats, des contributions pertinentes et une collaboration active entre les participants. Ces échanges ont permis d’affiner les orientations stratégiques et de proposer des actions concrètes pour renforcer l’efficacité de l’institution. La diversité des points de vue exprimés a permis d’affiner les propositions et d’assurer une approche inclusive dans l’élaboration du plan stratégique. Les experts mobilisés lors de l’atelier à savoir par MM. Hadara Soulemana et Stanislas Allagbé ont joué un rôle essentiel en apportant des réponses précises et éclairées aux participants. Leur expertise a permis de clarifier les enjeux liés à la théorie du changement et au plan stratégique 2025-2029 de la Cour constitutionnelle du Bénin.
    Ces contributions ont enrichi les débats et ont permis aux participants de mieux comprendre les orientations stratégiques et les actions prioritaires à mettre en œuvre. Ces réflexions ont été consolidées dans un rapport final, qui a été lu par M. Issaou SOUMANOU avant la clôture des travaux présidée par le Vice-président de la Cour constitutionnelle, M. Nicolas ASSOGBA. (Lire l’intégralité de son discours de clôture à la fin de l’article).

    Ce plan stratégique est une boussole indispensable qui définit la vision et les actions importantes à entreprendre à court et à moyen termes afin de permettre à la Cour constitutionnelle de jouer davantage sa partition dans la consolidation de la démocratie au Bénin. Il sera soumis aux conseillers pour la validation.

    Discours du Vice-président de la Cour constitutionnelle, M. Nicolas ASSOGBA à l’occasion de la clôture de l’atelier consacré au plan stratégique quinquennal 2025-2029 de la Cour constitutionnelle.

    C’est avec un sentiment de profonde satisfaction et de gratitude que je prends la parole à l‘occasion clôture de notre atelier consacré à l’élaboration de la théorie du changement, de la vision, des orientations stratégiques, des objectifs, des axes et actions du Plan Stratégique 2025-2029 de la Cour Constitutionnelle du Bénin.Pendant ces journées de réflexion intense et d’échanges fructueux, nous avons uni nos efforts, croisé nos expertises et partagé nos convictions pour poser les bases d’un document fondamental qui guidera l’action de la haute Juridiction dans les cinq prochaines années.Nous avons ensemble :• clarifié la théorie du changement, définissant le chemin logique qui relie nos interventions aux impacts attendus sur le système démocratique et institutionnel béninois ;• formulé une vision ambitieuse, à la hauteur du rôle central que joue la Cour dans la consolidation de l’État de droit et de la démocratie ;•déterminé des orientations et objectifs stratégiques clairs et alignés avec les enjeux institutionnels et sociopolitiques actuels ;• et identifié des axes d’intervention prioritaires ainsi que des actions concrètes pour faire de cette vision une réalité tangible.Cet exercice, aussi exigeant que structurant, marque une étape décisive. Il démontre notre engagement collectif à renforcer l’efficacité, la légitimité et la transparence de l’institution, tout en l’inscrivant résolument dans une dynamique d’innovation, de modernisation et de performance.Je tiens à remercier sincèrement tous les participants pour leur implication active, la richesse de leurs contributions et l’esprit constructif qui a caractérisé nos travaux. J’exprime particulièrement notre reconnaissance aux personnes ressources pour leur accompagnement sans faille et leur appui précieux dans la concrétisation de cette démarche stratégique.Mais cette étape du plan stratégique n’est pas une fin en soi. Il est un point de départ.

    Après la validation de la théorie élaborée, l’étape suivante sera la planification et la budgétisation sur les cinq (05) ans des actions. Cette budgétisation pourra nécessiter également des échanges autour d’un atelier en présence de toutes les structures de la Cour constitutionnelle et des personnes ressources. À partir de maintenant, nous avons le devoir collectif de le traduire en actions cohérentes, en réformes impactantes et en résultats mesurables. Il nous appartient de faire vivre cette stratégie à travers des décisions courageuses, une gouvernance exemplaire et un suivi rigoureux.Je formule donc le vœu que les acquis de cet atelier servent de tremplin pour une Cour Constitutionnelle toujours plus crédible, accessible, proactive et au service de la démocratie béninoise.En déclarant clos cet atelier, je nous invite à garder l’élan, la vision et l’engagement qui ont animé nos travaux, afin que 2025-2029 soit une période de consolidation et de rayonnement pour notre institution.

    Vive la Cour Constitutionnelle !Vive la République du Bénin !Je vous remercie pour votre attention.

    AP-PCC

  • Conseil des ministres du 28 mai 2025 : Le gouvernement béninois prend d’importantes décisions dans les secteurs stratégiques

    Conseil des ministres du 28 mai 2025 : Le gouvernement béninois prend d’importantes décisions dans les secteurs stratégiques

    Réuni ce mercredi 28 mai 2025 sous la présidence effective du chef de l’État, Patrice Talon, le Conseil des ministres a pris une série de mesures d’envergure, allant de l’économie aux infrastructures, en passant par l’éducation, la justice et la promotion des PME. Ces décisions traduisent la volonté de l’exécutif de poursuivre les réformes structurelles et de répondre aux urgences du moment.

    *Programmation économique : une vision à moyen terme*

    Dans le secteur de l’économie et des finances, le Conseil des ministres a adopté le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP) 2026-2028. Ce document stratégique vise à assurer la soutenabilité des finances publiques tout en alignant les choix budgétaires sur les priorités du développement national.

    *Transport et cadre de vie : des projets structurants*

    Le gouvernement a approuvé la création de la Société Béninoise d’Infrastructures Maritimes et Fluvio-Lagunaires. Cette nouvelle entité aura pour mission de piloter les projets dans les secteurs portuaire, fluvial et lagunaire, avec l’ambition de renforcer la connectivité et les infrastructures de transport.

    En parallèle, une décision importante a été prise concernant les modalités de commercialisation des logements économiques en location-accession, afin de faciliter l’accès à la propriété pour les ménages à revenus modestes.

    Par ailleurs, face à la détérioration de certaines voies, le Conseil a validé la réalisation de travaux d’urgence pour réparer les dégradations critiques relevées sur le réseau routier national.

    *Éducation : des mesures d’urgence pour les établissements*

    Toujours dans la logique de réponse rapide aux besoins essentiels, le gouvernement a décidé de réhabiliter les toitures décoiffées dans 135 Collèges d’Enseignement Général (CEG) à travers le pays. Une mesure qui vise à sécuriser les infrastructures scolaires et garantir de meilleures conditions d’apprentissage.

    *Promotion des PME et renforcement industriel*

    Dans le secteur industriel et commercial, le Conseil a approuvé une mission de maîtrise d’œuvre pour la mise en place du Centre Technique Agro-Alimentaire au Bénin. Ce centre jouera un rôle clé dans l’accompagnement des acteurs de la transformation agroalimentaire.

    Le gouvernement a également validé le document de Politique nationale de promotion et de développement des petites et moyennes entreprises (PME) pour la période 2025-2034. Cette feuille de route permettra de renforcer l’écosystème entrepreneurial et de stimuler la création d’emplois.

    Enfin, un agrément au Code des Investissements a été accordé, ouvrant la voie à des avantages pour des projets porteurs jugés stratégiques pour l’économie nationale.

    *Nominations : des changements à la tête de plusieurs institutions*

    Le Conseil des ministres a procédé à des nominations importantes, notamment :

    À la Cour suprême,

    À la Cour des comptes,

    Et au ministère de la Justice et de la Législation.

    Ces mouvements visent à renforcer l’efficacité des institutions et à impulser une nouvelle dynamique dans les secteurs concernés. Ce Conseil des ministres du 28 mai 2025 confirme la poursuite des grands chantiers engagés par le gouvernement béninois. À travers des décisions ciblées, l’exécutif montre sa volonté de conjuguer rigueur budgétaire, réformes structurelles et réponses aux urgences sociales et infrastructurelles.

  • Europe : 680 écrivains francophones et anglo-saxons dénoncent un « génocide » à Gaza

    Europe : 680 écrivains francophones et anglo-saxons dénoncent un « génocide » à Gaza

    « Tout comme il était urgent de qualifier les crimes commis contre des civils le 7 octobre 2023 de crimes de guerre et contre l’humanité, il faut aujourd’hui nommer le génocide »

    En l’espace de 48 heures, près de 680 écrivains francophones et anglo-saxons ont brisé le silence pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « génocide » à Gaza, réclamant d’une même voix un cessez-le-feu immédiat.

    Mardi, 300 auteurs francophones ont signé dans Libération une tribune. Parmi eux, deux prix Nobel de littérature – Annie Ernaux et Jean-Marie Gustave Le Clézio – et une constellation de Goncourt récents : Hervé Le Tellier, Brigitte Giraud, Leïla Slimani, Nicolas Mathieu, Mohamed Mbougar Sarr ou encore Éric Vuillard.

    « Tout comme il était urgent de qualifier les crimes commis contre des civils le 7 octobre 2023 de crimes de guerre et contre l’humanité, il faut aujourd’hui nommer le génocide », écrivent-ils. Les signataires refusent de « faire montre d’une empathie générale et sans objet, sans qualifier cette horreur ».

    Le lendemain, 380 écrivains d’outre-Manche emboîtent le pas sur Medium. Zadie Smith, Ian McEwan, Jeanette Winterson, Irvine Welsh et Brian Eno rejoignent ce chœur littéraire international. « L’utilisation des termes ‘génocide’ ou ‘actes de génocide’ pour décrire ce qui se passe à Gaza n’est plus contestée par les experts juridiques internationaux », martèlent-ils. Leur message résonne comme un manifeste : « Trop souvent, les mots ont été utilisés pour justifier l’injustifiable, nier l’indéniable, défendre l’indéfendable. Trop souvent aussi, les mots justes – ceux qui comptaient – ont été éradiqués. »

    CMM