Moyen-Orient
Une cyberattaque massive frappe le système bancaire iranien. Cette attaque pourrait être l’une des plus importantes jamais menées contre les infrastructures de la République islamique.
Une cyberattaque d’envergure a frappé ce mercredi le système bancaire iranien, causant des perturbations majeures dans plusieurs institutions financières du pays, dont la Banque centrale d’Iran (CBI). Selon les informations rapportées par la chaîne « Iran International », cette attaque pourrait être l’une des plus importantes jamais menées contre les infrastructures de la République islamique.
Bien que l’identité des auteurs de cette attaque reste pour l’instant inconnue, les premières évaluations suggèrent que les conséquences économiques pour l’Iran pourraient être considérables. Les experts s’accordent à dire que cette cyberattaque pourrait avoir un impact sévère sur l’économie déjà fragilisée du pays.
Cette nouvelle offensive informatique rappelle un incident similaire survenu en 2023, lorsqu’une attaque avait paralysé une grande partie du réseau de stations-service du pays. À l’époque, un groupe se faisant appeler « Le Prédateur Rapace » avait revendiqué la responsabilité de cette action, bien que son origine et son identité n’aient jamais été confirmées avec certitude. Les autorités iraniennes n’ont pas encore réagi officiellement à cette attaque, mais il est probable que cet incident aura des répercussions diplomatiques et sécuritaires importantes dans les jours à venir. La capacité de l’Iran à protéger ses systèmes bancaires et financiers sera sans doute remise en question, tandis que les spéculations sur l’origine de l’attaque alimenteront les débats sur la scène internationale. Cette cyberattaque intervient dans un contexte de tensions accrues entre l’Iran et plusieurs pays occidentaux, notamment autour de la question du programme nucléaire iranien. Elle pourrait potentiellement compliquer davantage les relations déjà tendues entre Téhéran et la communauté internationale. Alors que les détails de l’attaque continuent d’émerger, il est clair que cet incident marque une nouvelle escalade dans la guerre cybernétique qui se joue dans l’ombre, mettant en évidence la vulnérabilité des systèmes financiers nationaux face aux menaces numériques modernes.