Présidentielle 2026 au Bénin : Les médecins du collège médical prêtent serment devant la Cour constitutionnelle

À moins de six mois de l’élection présidentielle prévue pour le 12 avril 2026, une nouvelle étape du processus électoral vient d’être franchie. La Cour constitutionnelle, présidée par le Professeur Cossi Dorothé Sossa, a procédé ce vendredi 17 octobre 2025 à la prestation de serment du collège médical chargé d’examiner l’aptitude physique et mentale des futurs candidats à la magistrature suprême.

La cérémonie solennelle, tenue au siège de l’institution à Cotonou, a vu la participation de plusieurs hauts responsables, magistrats et membres du corps médical. Deux des trois membres désignés du collège ont officiellement prêté serment devant les sages de la Cour : le Professeur François Tognon Tchégnonsi, le Professeur Léopold Houétondji Codjo. La Professeure Angèle Azon Kouanou, également membre du collège médical, n’a pu être présente car en mission officielle, mais elle prêtera serment dès son retour au pays, selon les précisions du président de la Cour.

Dans son adresse, le Professeur Dorothé Sossa a rappelé l’importance capitale de la mission confiée à ce collège. « Vous êtes appelés à garantir l’intégrité du processus électoral à travers des évaluations objectives, impartiales et fondées sur des critères médicaux rigoureux », a-t-il déclaré, soulignant que la crédibilité de l’élection dépend aussi du sérieux avec lequel sera conduite cette évaluation.

Conformément à la Constitution et à la loi électorale, tout candidat à l’élection présidentielle doit en effet présenter un certificat médical attestant de son aptitude physique et mentale à exercer les charges de chef de l’État. Ce document, délivré par le collège médical institué par la Cour constitutionnelle, constitue une condition préalable à la validation des candidatures.

Le président Sossa a exhorté les membres du collège à faire preuve d’un professionnalisme exemplaire et d’un sens élevé de l’éthique, afin de préserver la transparence et la crédibilité du processus électoral, dans un contexte politique où la rigueur institutionnelle demeure un gage de stabilité démocratique.

Avec cette prestation de serment, la Cour constitutionnelle met en branle un dispositif essentiel pour la bonne organisation du scrutin présidentiel de 2026. Le pays s’engage ainsi progressivement dans la phase préparatoire décisive qui conduira à la désignation du successeur du président Patrice Talon à l’issue de son second mandat constitutionnel.

CMM

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Administrateur Général Adjoint de Cloche media monde