Le président russe Vladimir Poutine a prononcé ce jeudi 29 février son discours à la Nation, grand-messe annuelle très médiatisée lors de laquelle il définit les priorités de la Russie, à deux semaines d’une élection présidentielle qu’il devrait remporter sans surprise.
Il a notamment estimé que les menaces occidentales créaient un « réel » risque de conflit nucléaire.« Nous avons repoussé l’agression du terrorisme international », s’est félicité Vladimir Poutine lors de son discours à la Nation, jeudi 29 février 2024, grand-messe annuelle très médiatisée durant laquelle il définit les priorités de la Russie, à deux semaines d’une élection présidentielle qu’il devrait remporter sans surprise.« Notre patrie défend sa souveraineté et sa sécurité dans le Donbass », a-t-il déclaré, alors que le conflit déclenché par la Russie entre dans sa troisième année. Le président russe a affirmé que l’armée russe avançait « avec assurance » sur plusieurs fronts en Ukraine. « Les capacités militaires des forces armées (russes) ont été multipliées », a-t-il ajouté.
L’armée ukrainienne a échoué dans sa contre-offensive déclenchée à l’été 2023 et se retrouve sur la défensive, manquant de munitions faute d’accord à Washington, face à des soldats russes plus nombreux et mieux armés. Mi-février, ces derniers ont ainsi réussi à s’emparer de la ville forteresse d’Avdiïvka, sur le front est, et continuent leur poussée dans ce secteur, suscitant le satisfecit de Vladimir Poutine.