L’attaque high-tech au Liban provoque une onde de choc dans les médias internationaux »C’est comme de la science-fiction », titre le quotidien danois Politiken, reflétant l’incrédulité générale face à cette opération d’une sophistication sans précédent.
Une série d’explosions mystérieuses a secoué le Liban ce mardi, provoquant une onde de choc dans les médias internationaux. Des milliers de bipeurs, appartenant présumément au Hezbollah, ont explosé simultanément, faisant au moins 11 morts et 4000 blessés, dont 400 dans un état critique, selon un dernier bilan.
« C’est comme de la science-fiction », titre le quotidien danois Politiken, reflétant l’incrédulité générale face à cette opération d’une sophistication sans précédent. Le Wall Street Journal rapporte que ces appareils faisaient partie d’une livraison récente reçue par l’organisation terroriste, qui privilégiait cette technologie obsolète pour échapper aux moyens de surveillance modernes.
L’attaque, attribuée à Israël par le Hezbollah et le gouvernement libanais, survient dans un contexte de tensions croissantes à la frontière nord d’Israël. Le quotidien allemand Bild évoque « une vague d’explosions qui secoue le Liban » et décrit des « terroristes en panique », suggérant une opération clandestine spectaculaire.
Les détails techniques de l’opération font l’objet de nombreuses spéculations. Un expert interrogé par le Corriere della Sera italien suggère l’utilisation de « micro-charges » dissimulées dans les appareils, plutôt qu’une manipulation à distance des batteries. Cette théorie est renforcée par des informations du Washington Post, citant un message du Hezbollah ordonnant à ses membres de se débarrasser immédiatement de tout « nouveau bipeur ». L’ampleur de l’attaque a provoqué des scènes chaotiques dans les hôpitaux libanais, poussant le ministre de la Santé à lancer un appel urgent aux dons de sang dans tout le pays. Des explosions similaires auraient également été signalées à Damas, en Syrie, faisant sept victimes selon des sources locales. Cette opération, si elle est confirmée comme étant d’origine israélienne, marquerait une escalade significative dans le conflit, démontrant des capacités d’infiltration et de sabotage hautement sophistiquées. Elle soulève également des questions sur la vulnérabilité des réseaux de communication des organisations terroristes et l’évolution des tactiques de guerre moderne.
Alors que le monde observe avec stupéfaction, cette attaque pourrait bien redéfinir les règles d’engagement dans la région, inaugurant une nouvelle ère de guerre technologique où la ligne entre réalité et science-fiction devient de plus en plus floue.
Francisco LAWSON