Deux ministres israéliens interdits d’entrée dans l’espace Schengen

Cette mesure est justifiée par le fait que les deux ministres ont « incité à plusieurs reprises à la violence contre la population palestinienne et appelé au nettoyage ethnique dans la bande de Gaza »

Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, a annoncé ce mercredi devant le Parlement que les ministres israéliens Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich étaient désormais déclarés « persona non grata » dans l’ensemble des 29 pays membres de l’espace Schengen.

Cette décision, prise lors d’une session parlementaire consacrée à la guerre à Gaza et à la solution à deux États, fait suite à l’annonce similaire de l’Espagne la veille. Dans une lettre aux législateurs néerlandais citée par le quotidien Algemeen Dagblad, le ministre justifie cette mesure par le fait que les deux ministres ont « incité à plusieurs reprises à la violence contre la population palestinienne et appelé au nettoyage ethnique dans la bande de Gaza ».

L’accord de Schengen regroupe 25 États membres de l’Union européenne : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Suède.

S’y ajoutent quatre pays non-membres de l’UE : Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse. Deux pays membres de l’UE restent en dehors de l’accord : Chypre et l’Irlande.

L’Espagne a prononcé une interdiction d’entrée contre les deux ministres mardi. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a précisé que ces mesures visaient à « protéger les droits de l’homme et à soutenir la paix », soulignant qu’elles « ne constituent pas un acte d’hostilité contre l’État d’Israël ».

CMM

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Administrateur Général Adjoint de Cloche media monde