Pays-Bas : Geert Wilders claque la porte et fait tomber le gouvernement
Le leader d’extrême droite pro-israélien fustige l’inaction face à l’immigration musulmane
Geert Wilders, dirigeant du parti d’extrême droite néerlandais et fervent soutien d’Israël, a annoncé mardi matin sa démission du gouvernement et la dissolution de la coalition de droite. Cette décision devrait très probablement entraîner la chute de l’exécutif néerlandais. Le leader du Parti pour la liberté exprimait depuis plusieurs semaines sa frustration face à l’incapacité du gouvernement à tenir ses promesses électorales concernant la lutte contre l’immigration musulmane vers l’Europe. Il s’était également montré critique envers les positions gouvernementales sur Israël dans le contexte de la guerre à Gaza.
La semaine dernière, Wilders avait dévoilé un plan en dix points prévoyant une réduction drastique de l’immigration, menaçant de quitter la coalition si ces mesures n’étaient pas adoptées. Son programme incluait notamment l’interdiction totale d’accueillir de nouveaux demandeurs d’asile et l’expulsion de milliers de migrants syriens vers leur pays d’origine.
« Nous sommes arrivés au bout, notre patience est épuisée », avait déclaré Wilders lors d’une conférence de presse, ajoutant : « Nous ne pouvons plus attendre ! »
Le parti de Wilders avait créé un séisme politique en remportant les élections de novembre 2023, arrivant en première position. Toutefois, faute de majorité absolue, il avait dû former une coalition de centre-droit avec trois autres formations en juillet dernier. Wilders avait alors renoncé au poste de Premier ministre au profit de Dick Schoof, candidat extérieur. Outre l’immigration, Wilders critiquait la politique étrangère néerlandaise, notamment les positions du ministre des Affaires étrangères Casper Veldkamp qu’il qualifiait de « faible ».
Francisco LAWSON
Chute du gouvernement au pays-Bas : Geert Wilders, dirigeant du parti d’extrême droite néerlandais claque la porte

Rédaction Cloche Média Monde