Breakdance : » je suis celle qui représente l’Afrique de l’ouest… »une Togolaise en course pour les JO de Paris 2024,
Le Togo vibre au rythme de deux événements majeurs de breakdance ce week-end des 18 et 19 mai 2024. Alors qu’Agbo Nomegnon, alias B-girl Jeanny, participe à Shanghai en Chine aux séries de qualification de breakdance pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, un festival international de breakdance débute à Lomé.
B-girl Jeanny, s’apprête à relever un défi de taille à Shanghai, en Chine. Elle est la seule représentante de l’Afrique de l’Ouest à participer à ces qualifications.
Déterminée à représenter dignement le Togo, B-girl Jeanny s’est entraînée sans relâche pendant plusieurs semaines dans la capitale togolaise dans des conditions de préparation difficiles.
Malgré l’absence de soutien, elle espère hisser haut de drapeau de son pays.
« Je suis celle qui représente l’Afrique de l’Ouest. C’est vraiment un poids pour moi et c’est un devoir pour moi de laisser une très bonne trace pour que tout le monde, le monde entier, sache qu’au Togo, le breakdance est en route », confie-t-elle.
Âgée de 24 ans, B-girl Jeanny ne lâche rien depuis qu’elle connait le breakdance. En quelques mois, la B-girl qui a découvert le breakdance en 2023, est devenue championne du Togo avant d’aller arracher sa qualification africaine au Maroc pour les séries mondiales pour les JO Paris 2024.
« J’ai pris goût à la danse, au breakdance, ce qui fait que j’ai continué jusqu’alors. Et c’était en 2023 que j’ai fait mes premiers pas dans un événement breakdance 100 % », ajoute-t-elle.
Pendant que Jeanny est en course pour la qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024, la capitale togolaise, Lomé, vibre au rythme du festival All Star Battle International. Cet événement annuel met en avant le breakdance au Togo, en réunissant des danseurs locaux et internationaux pour des compétitions, des ateliers et des spectacles de danse.
Stéphane Aflagah, de l’association No Limit Crew, organisateur de l’événement, explique : « Effectivement, une opportunité pour vulgariser le Breaking parce que nous estimons que ça reste une discipline assez méconnue. Donc, sur le plan national, il fallait faire découvrir aux gens ce que c’est. C’est pourquoi, nous n’hésitons pas à inviter des danseurs d’autres cieux. Mais en même temps, il faut faire découvrir au plan international le Breaking togolais. »
Une belle occasion de célébrer et de promouvoir cette discipline artistique. Un double honneur donc pour un pays qui voit l’émergence d’athlètes remarquables comme B-girl Jeanny et une reconnaissance croissante de cette discipline olympique.
