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Afrique

Après les années glorieuses : pourquoi le panafricanisme est rejeté par les dirigeants actuels ?

11 mars 2025
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Le panafricanisme est un mouvement idéologique qui prône l’unité, la solidarité et l’émancipation des peuples africains face aux oppressions historiques, notamment le colonialisme et le néocolonialisme. Né au tournant du XXe siècle avec des figures comme W.E.B. Du Bois et Marcus Garvey, il a pris une ampleur décisive après la Seconde Guerre mondiale, inspirant les luttes d’indépendance et la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 1963. Des leaders comme Kwame Nkrumah, Sékou Touré, Patrice Lumumba ou Thomas Sankara en ont fait le socle de leur combat politique et intellectuel.

Contrairement à l’idée répandue, le panafricanisme n’est pas une simple doctrine politique, mais une vision du monde fondée sur la libération, l’autodétermination et la souveraineté des peuples africains. Il rejette les ingérences étrangères, dénonce les influences impérialistes et promeut une coopération entre États africains basée sur des valeurs communes. Cette vision s’oppose directement aux modèles de gouvernance actuels, souvent marqués par des alliances avec d’anciennes puissances coloniales et une dépendance aux institutions financières internationales. Un combat avant tout idéologique qui trouve son essence dans une culture de libération, d’affranchissement et d’affirmation des peuples noirs.

Le mouvement panafricaniste a été porté par des leaders emblématiques qui ont payé le prix fort pour leurs idées. Kwame Nkrumah, père de l’indépendance du Ghana et fervent défenseur des États-Unis d’Afrique, fut renversé en 1966. Patrice Lumumba, premier Premier ministre de la République démocratique du Congo, a été assassiné en 1961 sous l’influence de puissances étrangères. Thomas Sankara, révolutionnaire burkinabè, a été tué en 1987 après avoir initié des réformes radicales pour l’autosuffisance de son pays. Leur point commun ? Avoir défendu une Afrique unie, affranchie des tutelles étrangères et maîtresse de son destin.

*L’hostilité des dirigeants actuels*

Aujourd’hui, les dirigeants africains manifestent une méfiance, voire une franche hostilité, envers ceux qui osent reprendre le flambeau du panafricanisme. Ceux qui dénoncent les liens de dépendance avec l’Occident, les accords déséquilibrés et la corruption institutionnalisée sont souvent persécutés. Les dirigeants africains actuels, dans leur grande majorité, semblent percevoir le panafricanisme militant comme une menace directe à leur pouvoir et à leurs intérêts personnels. Leur hostilité ne se limite pas à une simple indifférence ; elle se traduit souvent par des actes concrets de répression, d’intimidation et de marginalisation des voix dissidentes.

Une méfiance enracinée dans la dépendance historique

Depuis les indépendances, de nombreux États africains sont restés englués dans des réseaux de dépendance économique, politique et militaire avec les anciennes puissances coloniales et d’autres acteurs extérieurs. Les dirigeants actuels, souvent issus de systèmes politiques où la fidélité aux puissances étrangères est récompensée par des aides financières, un soutien diplomatique et une protection militaire, craignent qu’un véritable réveil panafricaniste ne vienne ébranler ces équilibres confortables.

Les figures qui osent remettre en question ces dépendances sont alors perçues comme des éléments perturbateurs, susceptibles de déclencher des soulèvements populaires, de remettre en cause les privilèges de l’élite dirigeante et d’exposer au grand jour les compromissions qui lient certains chefs d’État aux intérêts étrangers.

*La répression des nouvelles figures du panafricanisme*

Les nouvelles générations de militants panafricanistes sont souvent la cible de campagnes de diffamation, d’arrestations arbitraires et de censures médiatiques. Ceux qui dénoncent les accords de coopération asymétriques, les bases militaires étrangères sur le sol africain ou l’exploitation des ressources par des multinationales sous couvert de partenariats économiques sont systématiquement marginalisés. Stratégies de neutralisation : Certains gouvernements utilisent des lois liberticides pour museler la contestation sous prétexte de préserver la stabilité nationale. D’autres infiltrent les mouvements panafricanistes pour les diviser et les décrédibiliser. Persécutions et exil forcé : Plusieurs leaders panafricanistes sont contraints de fuir leur pays sous la menace d’emprisonnement ou d’assassinat. Les exils forcés sont une manière de priver ces figures de leur base populaire et de briser l’élan de leurs mouvements. Cooptation et récupération : Certains dirigeants tentent également d’instrumentaliser le discours panafricaniste pour servir leurs propres agendas. Ils se présentent comme des défenseurs de la souveraineté africaine tout en maintenant des pratiques de gouvernance qui perpétuent la dépendance extérieure et la répression des voix contestataires.

*Une jeunesse en quête de rupture*

Malgré ces obstacles, un vent de renouveau souffle sur le continent. Les réseaux sociaux et les médias alternatifs permettent à une nouvelle génération d’intellectuels, d’activistes et d’entrepreneurs engagés de faire entendre leur voix et de contourner la censure des régimes autoritaires. L’hostilité des dirigeants africains actuels envers le panafricanisme militant est donc le reflet d’un combat plus large entre une élite attachée aux structures héritées de la colonisation et une jeunesse déterminée à redéfinir le destin du continent. Cette tension grandissante pourrait bien être le prélude à un basculement historique où l’Afrique prendra enfin en main son propre avenir, affranchie des tutelles et des compromis qui l’entravent encore aujourd’hui.

*Des exemples récents illustrent cette tendance*

Kémi Séba, militant panafricaniste, a été expulsé de plusieurs pays africains pour ses prises de position contre le franc CFA et l’influence française. Franklin Nyamsi, intellectuel engagé, est régulièrement menacé pour ses critiques contre certaines élites africaines. Les mouvements citoyens comme Y’en a marre (Sénégal) ou Balai Citoyen (Burkina Faso) sont muselés par les autorités lorsqu’ils dénoncent la mauvaise gouvernance et les ingérences étrangères.

Ce rejet du panafricanisme par les dirigeants actuels s’explique par leur alignement sur des intérêts extérieurs et leur volonté de préserver le statu quo. Pourtant, l’aspiration des peuples africains à une véritable indépendance reste intacte, comme en témoignent les nombreuses mobilisations citoyennes à travers le continent. Le panafricanisme, loin d’être une idéologie dépassée, demeure un idéal vivant qui continue d’inspirer une nouvelle génération déterminée à briser les chaînes du néocolonialisme et à réinventer l’avenir de l’Afrique.

Eric Ella BEKALÉ

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