(L’épouse du défunt et son chauffeur sous soins médicaux)
Le Bénin est en deuil. Le pays s’est réveillé ce vendredi avec une terrible nouvelle : la disparition brutale d’un de ses fils les plus dévoués, Yves Kouaro CHABI, ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle. L’homme d’État, connu pour son engagement sans faille en faveur de l’éducation et du développement du secteur technique et professionnel, a perdu la vie dans un tragique accident de la route survenu dans la soirée du jeudi 20 février 2025.

Selon les premiers rapports, le véhicule transportant le ministre a violemment percuté un poids lourd en stationnement à l’entrée de Parakou. Le choc a été fatal pour Yves Kouaro CHABI ainsi que pour son garde-corps, qui ont succombé sur le coup. Son épouse et le conducteur du véhicule ont, quant à eux, été grièvement blessés et sont actuellement pris en charge dans un centre hospitalier.
Un départ brutal qui endeuille toute une nation
La disparition soudaine du ministre a provoqué une onde de choc à travers le pays. La nouvelle, tombée aux alentours de 22h, s’est propagée à une vitesse fulgurante, plongeant le Bénin dans une profonde tristesse. Le Président Patrice Talon, son gouvernement, ainsi que de nombreuses figures politiques et sociales, ont exprimé leur consternation et leur douleur face à cette perte immense.
Le ministre Yves Kouaro CHABI était une figure respectée et appréciée dans le monde politique et éducatif. Sa carrière a été marquée par un engagement profond pour l’amélioration du système éducatif béninois, notamment à travers des réformes visant à moderniser l’enseignement technique et professionnel. Avant son départ pour Parakou, il avait d’ailleurs prononcé un discours en prélude à la célébration de la Journée Internationale de la Langue Maternelle au Bénin, prévue pour ce 21 février. Un ultime message qui résonne aujourd’hui comme un legs symbolique à la jeunesse béninoise.
Un vide difficile à combler
La mort d’Yves Kouaro CHABI laisse un vide considérable au sein du gouvernement et dans le paysage éducatif béninois. Son dévouement, sa rigueur et sa vision pour une éducation plus accessible et adaptée aux réalités du pays resteront gravés dans les mémoires.
Alors que les hommages se multiplient à travers le pays et au-delà, une question demeure : qui pour poursuivre l’œuvre qu’il a amorcée ? En attendant, le Bénin pleure un homme d’État d’exception, un serviteur de la nation dont l’héritage restera inscrit dans l’histoire du pays.
Que son âme repose en paix.