La Banque Africaine de Développement prévoit une croissance de 1,9 % de l’économie tunisienne en 2023
Paris, le 1 Août 2023
La Banque Africaine de Développement prévoit une croissance de l’économie tunisienne en de 1,9 % en 2023, pour atteindre 2,8 % en 2024, tandis que les données indiquent une croissance régionale des économies nord-africaines de 4,4 % l’an prochain.
Les prévisions de croissance économique de la Tunisie ont été publiées dernièrement dans le cadre du rapport de la Banque sur les perspectives de croissance en Afrique du Nord, qui comprend, entre autres, le financement du secteur privé climatique, la croissance verte en Afrique du Nord, le capital naturel au service de la finance climatique et de la croissance verte.
Les chocs extérieurs ont encore aggravé les défis auxquels sont confrontés les pays d’Afrique du Nord, à savoir l’Algérie, la Libye, le Maroc, l’Égypte et Mortania, en particulier les effets à long terme de la pandémie de COVID-19 et de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Toujours, selon le même rapport, l’inflation continuera d’augmenter pour atteindre 14,2 % dans les pays d’Afrique du Nord en 2023, pour s’établir à 6,9 % en 2024, tandis que le déficit budgétaire devrait atteindre environ 3,5 % du produit intérieur brut en 2023 et 3,2 % en 2024.
Le rapport a noté aussi que la fluctuation des prix des produits de base et les changements climatiques posaient un risque d’assainissement des budgets des pays d’Afrique du Nord et que le déficit du compte courant régional pourrait atteindre 0,5 % en 2023 et 0,2 % en 2024.
La Banque a souligné qu’à court terme, les pays de la région devraient coordonner les politiques monétaires et budgétaires afin de lutter contre l’inflation élevée et de protéger les institutions et les citoyens grâce à un soutien gouvernemental ciblé à un moment où le soutien à la sécurité alimentaire demeure important.
En fait, les gouvernements nord-africains doivent travailler sur les facteurs à moyen terme en diversifiant l’économie en améliorant le climat des affaires pour attirer les investissements directs étrangers, soutenir le secteur privé et stimuler l’intégration régionale à travers la zone de libre-échange africaine.
Ikhlasse Hamrouni
