Lors de la cérémonie des CAF Awards 2025 tenue à l’Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat, le latéral droit marocain Achraf Hakimi a remporté le prestigieux titre de Joueur africain de l’année, souvent appelé Ballon d’Or africain. Un triomphe largement salué, tant pour sa dimension sportive que symbolique.
Un sacre mérité après une saison de rêve
Hakimi arrive au sommet d’une saison exceptionnelle. Au Paris Saint-Germain, il a été l’un des artisans majeurs du quadruplé (Ligue 1, Ligue des champions, Coupe de France, Trophée des champions), un exploit rare pour un défenseur.
Sur le plan individuel, il était déjà pressenti : la CAF l’avait sélectionné parmi les trois finalistes aux côtés de Mohamed Salah (Égypte/Liverpool) et Victor Osimhen (Nigeria/Galatasaray).
Avant l’annonce, Hakimi avait joué la carte de la modestie dans les médias : « C’est bien d’être nommé dans les trophées individuels, mais si le Ballon d’or africain arrive, c’est un plaisir. »
Une victoire historique pour le Maroc
Ce succès est lourd de sens pour le football marocain. Selon plusieurs sources, Hakimi devient le premier joueur marocain sacré Ballon d’Or africain depuis Mustapha Hadji en 1998. Ce titre vient couronner un parcours de maturité : non seulement Hakimi est un joueur emblématique sur le plan technique, mais il démontre également un leadership affirmé, tant au PSG qu’au sein des Lions de l’Atlas.
Représentation et symbolique de la victoire
Famille et émotion : Comme rapporté par la presse, Hakimi est arrivé à la cérémonie entouré de sa mère et de son frère Nabil, malgré une blessure à la cheville – un geste fort, qui montre que ce trophée n’est pas seulement professionnel, mais aussi personnel. Soutien notable : Kylian Mbappé, son ancien coéquipier, lui a publiquement apporté son soutien en amont de la cérémonie, soulignant le respect qu’il suscite même parmi les plus grands.
Ce que cela change pour Hakimi… et pour l’Afrique
À titre individuel : Ce Ballon d’Or africain est probablement l’un des plus marquants de sa carrière, car il couronne non seulement la performance de l’année mais aussi sa progression en tant que leader.
Pour la CAF : Attribuer le trophée à un défenseur est une belle reconnaissance de la diversité des rôles – tous les joueurs, pas seulement les attaquants, peuvent être des figures de proue du football africain. Pour le Maroc : Cela renforce la stature du football marocain sur la scène continentale. Le sacre de Hakimi pourrait inspirer une nouvelle génération de joueurs.
Quelques défis et perspectives
Blessure et récupération : Hakimi était blessé à la cheville au moment de la cérémonie, ce qui a suscité des doutes sur sa présence à Rabat. Sa capacité à rebondir sera surveillée, notamment en vue de la prochaine CAN. Maintenir le niveau : Le défi pour Hakimi sera désormais de prolonger cette excellence et de ne pas se reposer sur ce succès. Pression médiatique : En tant que Ballon d’Or africain, il deviendra désormais un visage encore plus central et médiatique, ce qui implique aussi des attentes renforcées.
Le sacre d’Achraf Hakimi lors des CAF
Awards 2025 est plus qu’un simple trophée : c’est le symbole d’une reconnaissance de l’excellence défensive, d’une affirmation du leadership marocain, et d’une victoire personnelle longtemps attendue. Sa performance constitue un cap dans sa carrière — et pour le football africain, un rappel que les grands joueurs émergent de tous les postes.
Le palmarès complet des CAF Awards 2025
Joueur de l’année : Achraf Hakimi (PSG, Maroc)
Joueuse de l’année : Ghizlane Chebbak (Maroc, Al Hilal)
Entraîneur de l’année : Bubista (Cap-Vert)
Meilleur gardien de l’année : Yassine Bounou (Maroc, Al Hilal)
Meilleure gardienne de l’année : Chiamaka Nnadozie (Nigeria / Brighton)
Joueur africain de l’année évoluant sur le continent : Fiston Mayele (RD Congo / Pyramids)
Meilleur club masculin : Pyramids FC
Meilleure sélection masculine : Maroc U20
Meilleure sélection féminine : Nigeria
Meilleur jeune joueur : Othmane Maamma (Maroc / Watford)
Meilleure jeune joueuse : Doha El Madani (Maroc / AS FAR)
Meilleure arbitre assistante : Tabara Mbodji (Sénégal)
Meilleur arbitre masculin : Omar Abdoulkadir (Somalie)
Meilleur arbitre assistant : Liban Abdoulrazack (Djibouti)
Buteur de l’année : Clement Mzize (Tanzanie) pour son but lors de Young Africans – TP Mazembe
CMM
