Bénin : 1 600 milliards FCFA investis pour 3 000 km de routes — Le pays se hisse à la 5ᵉ place africaine en qualité du réseau routier

En décembre 2024, le Bénin a franchi un cap historique : il occupe désormais la 5ᵉ place en Afrique pour la qualité de son réseau routier, selon un classement continental relayé par les services de la Présidence. Ce résultat, salué à l’échelle régionale, repose sur un investissement colossal de plus de 1 600 milliards de FCFA ayant permis de réaliser 3 000 kilomètres de routes modernes à travers le pays.

Entre 1960 et 2016, le Bénin n’avait construit qu’environ 1 900 kilomètres de routes. En moins de dix ans, ce chiffre a presque doublé, propulsant le pays parmi les plus performants du continent en matière d’infrastructures routières. À titre de comparaison, chaque kilomètre réalisé coûte entre 700 et 800 millions de FCFA, selon les données communiquées par la Présidence.

Les chantiers en cours, qui viendront encore améliorer ce score, ne sont même pas comptabilisés dans ce total impressionnant. Les efforts ont porté aussi bien sur les grands axes stratégiques que sur les routes intercommunales, avec une ambition claire : désenclaver toutes les communes du pays.

Relier les 77 communes par au moins une voie bitumée

Le gouvernement affiche désormais un objectif structurant : assurer qu’aucune des 77 communes du Bénin ne soit isolée et que chacune soit reliée au moins par une voie bitumée. Ce maillage vise non seulement à renforcer l’intégration territoriale, mais aussi à faciliter la circulation des biens et des personnes.

Sur le corridor ouest-africain, qui traverse le pays et relie le Nigéria, le Togo et le Ghana, le trafic est devenu plus fluide. Les temps de trajet ont été réduits, améliorant la compétitivité du transport de marchandises, l’accès aux marchés et la mobilité des populations.

Une infrastructure au service de l’économie et du tourisme

La route étant considérée comme un moteur essentiel du développement économique, le Bénin tire déjà profit de cet investissement massif. Le pays est désormais classé parmi les 25 destinations touristiques les plus prisées au monde, un statut qui doit beaucoup à la qualité de ses infrastructures et à l’accessibilité accrue des sites touristiques.

Cette transformation du réseau routier national illustre la stratégie du régime de la Rupture, sous la direction du président Patrice Talon, de faire des infrastructures un levier majeur pour le développement économique, la modernisation du pays et son rayonnement en Afrique de l’Ouest.

Boris MAHOUTO

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