Trump fixe un ultimatum de deux mois à l’Iran dans sa lettre à Khamenei

Avant que la lettre ne soit transmise aux Iraniens, la Maison Blanche a briefé plusieurs de ses alliés, dont Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, sur son contenu

Selon une source au fait du dossier s’exprimant auprès d’i24NEWS, le président américain Donald Trump a fixé un délai de deux mois à l’Iran dans sa récente lettre adressée au Guide suprême Ali Khamenei.

« Il n’est pas clair si le délai de deux mois commence au moment de la remise de la lettre ou au début des négociations. Mais si l’Iran rejette la main tendue de Trump et refuse de négocier, les chances d’une action militaire américaine ou israélienne contre les installations nucléaires iraniennes augmenteront », indique cette même source à i24NEWS.

Les responsables ont qualifié la lettre de Trump à Khamenei de « dure ». Avant que la lettre ne soit transmise aux Iraniens, la Maison Blanche a briefé plusieurs de ses alliés, dont Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, sur son contenu, selon un responsable américain et une source informée citée par Axios.

Un ultimatum clair mais ambigu dans sa mise en œuvre

Cette révélation intervient alors que les tensions entre Washington et Téhéran connaissent une nouvelle escalade autour du programme nucléaire iranien. La lettre, dont l’existence a été révélée il y a quelques jours par plusieurs médias américains, marquerait un changement significatif dans l’approche diplomatique de l’administration Trump.

Le flou entourant le point de départ exact de ce délai de deux mois – signature de la lettre ou début des pourparlers – laisse une marge d’interprétation, mais le message semble clair : l’Iran dispose d’un temps limité pour s’engager dans des négociations sérieuses sur son programme nucléaire.


Des alliés régionaux informés en amont

Le fait que la Maison Blanche ait préalablement informé ses principaux alliés au Moyen-Orient – Israël, Arabie saoudite et Émirats arabes unis – du contenu de cette lettre suggère une coordination stratégique face à l’Iran et potentiellement une préparation à des scénarios alternatifs si Téhéran venait à rejeter l’offre américaine.


Francisco LAWSON