Réponse officielle à la lettre de Trump: l’Iran rejette les pourparlers direct avec Washington

Réponse officielle à la lettre de Trump: l’Iran rejette les pourparlers directs avec les Etats-Unis
« Si l’Iran ne négocie pas un accord sur son nucléaire, il recevra des bombes comme il n’en a jamais connu », a déclaré Trump

Le président iranien Masoud Pezeshkian a catégoriquement rejeté ce dimanche tout contact direct avec Washington concernant les programmes nucléaire et balistique de son pays, marquant la première réaction officielle de Téhéran à l’ultimatum lancé par le président américain Donald Trump.

« Nous n’évitons pas les négociations, mais le non-respect de leurs promesses nous a causé de nombreux problèmes. Les Américains doivent prouver que la confiance peut s’instaurer, » a déclaré Pezeshkian lors d’une allocution télévisée sur la chaîne nationale.

Cette prise de position intervient après que Trump ait menacé d’une intervention militaire si l’Iran refusait de négocier sur son programme nucléaire. Selon le président iranien, la réponse a été transmise à Washington via le sultan d’Oman.

En réaction, le président américain a déclaré dans une interview sur NBC : « Si l’Iran ne négocie pas un accord sur son nucléaire, il recevra des bombes comme il n’en a jamais connu. »

Parallèlement, un haut responsable militaire iranien aurait menacé d’attaquer la base stratégique américano-britannique de Diego Garcia dans l’océan Indien, selon le Telegraph. « Il n’y aura aucune distinction entre attaquer les forces britanniques ou américaines si l’Iran est attaqué depuis n’importe quelle base de la région ou à portée de missiles iraniens, » rapporte le journal britannique, citant ce même responsable.

Bien que située à environ 3 800 km de l’Iran, au-delà de la portée traditionnelle des missiles balistiques iraniens estimée à 2 000 km, les médias officiels iraniens affirment que Téhéran dispose désormais de capacités militaires adaptées pour frapper cette installation, notamment « des versions plus récentes du missile Khorramshahr à moyenne portée et du drone kamikaze Shahad-136B d’une portée de 4 000 km. »

Ces menaces interviennent alors que selon des rapports d’experts corroborés par des images satellite, le Penatagone a massé des forces aériennes -notamment des bombardiers furtifs- sur cette île située dans l’océan Indien, en prévision d’une attaque contre l’Iran.

S’exprimant vendredi devant la presse, Donald Trump a averti que éde très mauvaises choses pourraient se produire contre l’Iran ».

Francisco LAWSON