Les alliés de Téhéran limitent leur soutien militaire depuis le début du conflit il y a six jours
Après six jours de guerre entre Israël et l’Iran, les différentes branches armées de la République islamique ne fonctionnent pas comme des « fronts de soutien » attendus. Le Hezbollah, les milices pro-iraniennes en Irak et les Houthis au Yémen se contentent d’encouragements depuis la ligne de touche, de condamnations et de menaces, sans engagement militaire direct. Le Hezbollah, affaibli par sa récente guerre contre Israël « en soutien à Gaza », tente de préserver sa position au Liban face aux pressions internes pour son désarmement. Le secrétaire général Naim Qassem a condamné les frappes israéliennes « soutenues par les États-Unis » mais évite de promettre une participation militaire.
Un dirigeant du Hezbollah, Mahmoud Qamati, a déclaré : « L’Iran ne nous a demandé aucun soutien militaire car elle est capable de se défendre ». Le député libanais Hassan Fadlallah a ajouté que « l’Iran n’a jamais imposé à quiconque de combattre en son nom ».
Les milices pro-iraniennes en Irak ont également été fragilisées par la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, perdant leur base opérationnelle. Selon le journal libanais « Al-Akhbar », plusieurs drones ont été observés près de bases américaines en Irak, mais « certains se sont écrasés avant d’atteindre leur cible ».
Les « Brigades du Hezbollah en Irak » ont averti que « si les États-Unis interviennent dans la guerre, nous agirons directement contre leurs intérêts et leurs bases déployées dans la région ».Seuls les Houthis continuent de tirer sporadiquement vers Israël, sans intensification notable depuis le début du conflit.
Francisco LAWSON
Iran-Israël : le Hezbollah et les Houthis toujours en retrait

Rédaction Cloche Média Monde