Salon de l’Agriculture : Des œufs et des sifflets contre les ministres Béchu et Fesneau
Le ministre Marc Fesneau a été la cible de sifflets et de jets d’oeufs lors de sa visite au Salon de l’agriculture le 1er mars 2023 avec Christophe Béchu.
Le ministre Marc Fesneau a été la cible de sifflets et de jets d’oeufs lors de sa visite au Salon de l’agriculture le 1er mars 2023
Des membres de la fédération départementale de la FNSEA de Seine-et-Marne ont revendiqué cette action contre les deux membres du gouvernement Emmanuel Macron n’aura pas eu le monopole des sifflets. Et Marion Maréchal n’aura pas été la seule à avoir été la cible de jets alimentaires.
Au lendemain de la douche à la bière subie par la tête de liste du parti Reconquête ! aux élections européennes, ce sont des ministres en poste qui ont été pris à partie.
Alors qu’ils étaient sur le stand de l’Agence de transition écologique (Ademe), le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau ont été visés par des jets d’œufs et des sifflets ce vendredi après-midi au Salon de l’agriculture. Leur visite a été écourtée.
Une vingtaine de personnes, dont certaines se disaient membres de la fédération départementale de la FNSEA de Seine-et-Marne, ont crié notamment « Fesneau démission » et brandi des pancartes « Revenez sur Terre ». « Il faut quand même que les ministres soient au courant que la base n’est pas contente », a fait savoir un militant.« On veut des solutions »
Un important cordon de policiers en civil a exfiltré les ministres. « On s’aperçoit que depuis trois semaines, rien n’avance », a déclaré Benoît, un des agriculteurs mobilisés. « On veut des solutions, à l’heure actuelle il n’y en a pas sur certains problèmes, comme les betteraves par exemple, où on a des produits homologués en Europe, dans certains pays d’Europe et qui ne le sont pas ici entre autres. »Vendredi matin avant l’aube, la Coordination rurale, syndicat concurrent de la FNSEA, a mené une action surprise à l’arc de Triomphe, lieu hautement symbolique et théâtre de violences lors de la crise des « gilets jaunes » en 2018. 66 personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police.