(Conrad GBAGUIDI annonce les grands chantiers qui attendent son Institution)
Le nouveau Président du Conseil Economique et Social (CES), a été reçu cet après-midi du lundi 03 Février 2025 par le Professeur Cossi Dorothé SOSSA. Cette visite de courtoisie de M. Conrad GBAGUIDI s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations institutionnelles pour une collaboration efficace entre les différentes instances du pays.

La tournée de prise de contact de M. Conrad GBAGUIDI vise à établir un dialogue constructif avec les autres institutions, à identifier les défis communs et à explorer les opportunités de collaboration pour le développement économique et social du pays. En rencontrant le président de la Cour constitutionnelle, le nouveau Président du CES démontre son engagement à travailler en étroite collaboration avec les autres Institution de la République pour promouvoir la stabilité et la prospérité du Bénin.
A la fin de l’entrevue avec le Professeur SOSSA, il s’est prêté aux questions de la Presse nationale:
“ Le CES est une institution qui a besoin de travailler avec toutes les autres institutions. De manière particulière, la Cour constitutionnelle est une institution importante dans notre relation avec les populations, parce que nous sommes la seule institution disposant de démembrement dans les départements. Cela veut dire que nous aurons besoin d’échanger avec les populations, de leur passer des informations sur les différentes lois qui sont en train d’être élaborées. De la même manière, nous aurons besoin de les écouter pour remonter leurs besoins, leurs différentes attentes aux autres institutions. Cela donc nécessite que pour chaque institution, nous sachions nous organiser pour que les informations soient fluides, afin de faciliter à chacune des béninoises et à chacun des béninois cette contribution-là au développement de notre nation. Ici, à la Cour constitutionnelle, on a quand même certaines particularités, et c’est ça que j’ai envie de vous partager. C’est vrai que lorsqu’on parle de lois qui touchent à la politique, tout le monde s’émeut et tout le monde est au courant. Mais dans nos échanges, tout à l’heure avec le Président, que je remercie d’ailleurs de nous avoir accordé tout ce temps, il existe beaucoup de décisions qui sont prises ici, qui concernent les béninoises et les béninois, et qui ne sont pas forcément la priorité de nos médias et de nos populations en général.
Le Conseil économique et social va prendre ce rôle-là, qui n’est pas habité par les autres. Et nous allons faire en sorte que la bonne dame, qui est dans son village quelque part et qui a un problème, et qui n’a jamais été traité ou dont l’enfant est emprisonné depuis dix ans et qui n’a pas été jugé, dès lors que nous sommes au courant, nous pouvons nous saisir pour faire en sorte que les choses avancent. Donc le CES a un rôle important à jouer.
Il est quand même assez fort, le chef de l’État, parce qu’il nous donne une mission que lui-même présente bien en termes de défis, d’enjeux majeurs, en même temps, nous avons un délai très court et il nous dit, voilà, maintenant, vous avez la responsabilité. Si ça tombe, c’est vous. J’espère que si ça marche, c’est aussi nous. Je dis nous, tous les membres du CES seront responsables et pourront dire, grâce à nous, il y a désormais une institution qui est connue, reconnue et qui impacte. Je pense aussi que dans les choix qui ont été faits au niveau des femmes et des hommes pour faire partie de cette institution-là, il y a eu une réflexion.
Certains pensent qu’il y a des gens qui ont déjà fait beaucoup de choses, etc. Justement, parce qu’ils ont fait beaucoup de choses, ils auront sans doute des choses à apporter. Moi, j’irai chercher des choses chez ces gens-là qui sont expérimentés.
J’irai chercher ces compétences-là pour pouvoir alimenter un projet. Le projet, il est important, il est celui de pouvoir faire en sorte que nous puissions travailler non seulement sur l’apport qu’on a vis-à-vis des populations, mais également la déconstruction qu’on peut avoir. On va travailler sur la déconstruction des mentalités par rapport à ce qui est fait ou ce qui n’est pas fait.
En gros, c’est beaucoup de choses qui sont floues que nous allons essayer de clarifier pour faire en sorte que les gens sachent, soient au courant de ce dont ils peuvent bénéficier. Et enfin, on va pouvoir s’occuper des vraies choses qui manquent et faire des propositions pour que le gouvernement continue à travailler pour le développement de notre pays”.
AP-PCC