Amérique
Menaces à la bombe contre les futurs membres du cabinet Trump
Plusieurs nominés au futur cabinet présidentiel, dont Lee Zeldin et Elise Stefanik, ont été la cible de menaces à la bombe et d’attaques par swatting
L’équipe de transition de Donald Trump a annoncé mercredi que plusieurs des nominés et futurs membres de son cabinet ont été visés par des menaces à la bombe et des attaques de type « swatting », selon l’Associated Press. Le FBI a confirmé l’ouverture d’une enquête sur ces incidents. « La nuit dernière et ce matin, plusieurs des nominés au Cabinet du président Trump et des membres désignés de son administration ont été la cible de menaces violentes et anti-américaines visant leur vie et celle de leurs proches », a déclaré Karoline Leavitt, porte-parole de l’équipe de transition de Trump.
Parmi les personnes ciblées figurent la représentante de New York Elise Stefanik, nommée comme prochaine ambassadrice aux Nations Unies, l’ancien membre du Congrès Lee Zeldin, choisi pour diriger l’Agence de protection de l’environnement, et Matt Gaetz, initialement pressenti comme procureur général avant de retirer sa candidature. Les autorités enquêtent également sur d’éventuelles menaces visant Susie Wiles, future cheffe de cabinet de Trump, et Pam Bondi, sélectionnée pour remplacer Gaetz, selon un responsable des forces de l’ordre s’exprimant sous couvert d’anonymat en raison de l’enquête en cours.
Le FBI a publié une déclaration confirmant avoir connaissance des menaces : « Nous prenons au sérieux toutes les menaces potentielles et, comme toujours, encourageons les membres du public à signaler immédiatement tout ce qu’ils considèrent comme suspect aux forces de l’ordre. » La porte-parole de la Maison Blanche, Saloni Sharma, a indiqué que le président Joe Biden avait été informé des menaces et restait en contact étroit avec les forces de l’ordre fédérales et l’équipe de transition de Trump. « Le président et son administration condamnent les menaces de violence politique », a-t-elle souligné.
Les attaques comprennent des menaces à la bombe et du « swatting », une tactique consistant à faire de faux signalements d’urgence pour provoquer une intervention armée des forces de l’ordre contre une victime, une méthode qui a gagné en notoriété ces dernières années.