L’Unesco est accusée d’avoir désigné des sites juifs comme patrimoine palestinien et d’utiliser un langage partial sur le conflit israélo-palestinien
Le président américain, Donald Trump, a décidé de retirer les États-Unis de l’UNESCO, accusant l’organisation onusienne d’adopter des politiques hostiles à l’Amérique et à Israël, tout en promouvant une idéologie woke jugée contraire aux valeurs américaines. La décision fait suite à une réévaluation de 90 jours lancée en février dernier, visant notamment à identifier d’éventuels biais anti-israéliens ou antisémites au sein de l’institution.
Selon la Maison-Blanche, cette revue a mis en lumière plusieurs éléments problématiques, notamment les politiques de Diversité, Équité et Inclusion (DEI) de l’UNESCO, ainsi que son soutien présumé à des causes pro-palestiniennes et pro-chinoises.
« Le président Trump a décidé de retirer les États-Unis de l’UNESCO, une organisation qui soutient des causes culturelles et sociales clivantes, totalement déconnectées du bon sens que les Américains ont exprimé dans les urnes en novembre dernier », a déclaré la porte-parole adjointe de la Maison-Blanche, Anna Kelly.
Parmi les initiatives visées figure notamment le « toolkit anti-racisme » publié en 2023, encourageant les États membres à adopter des politiques sociales axées sur la justice raciale. Autre cible : le programme « Transforming MEN’talities », lancé en 2024, qui cherche à remettre en question les normes de genre, notamment à travers des actions en Inde ou l’usage des jeux vidéo comme vecteurs de sensibilisation.
Sur le plan géopolitique, Washington critique également la domination croissante de la Chine au sein de l’UNESCO. Deuxième contributeur financier de l’organisation, Pékin y placerait ses représentants à des postes-clés, à l’instar du directeur général adjoint Xing Qu. L’administration Trump accuse la Chine de manipuler les standards internationaux pour servir ses propres intérêts, notamment en minimisant le rôle des minorités comme les Ouïghours dans l’histoire nationale.
Le traitement d’Israël par l’UNESCO est également pointé du doigt. L’organisation est accusée d’avoir désigné des sites juifs comme patrimoine palestinien et d’utiliser un langage partial sur le conflit israélo-palestinien.
Trump avait déjà retiré les États-Unis de l’UNESCO en 2017 pour des raisons similaires. Son geste fait écho à celui de Ronald Reagan en 1983. Le président Biden avait réintégré l’organisation en 2023, invoquant la nécessité de contrer l’influence chinoise croissante.
Francisco LAWSON
UNESCO : Trump annonce le retrait des États-Unis, dénonçant un agenda woke, anti-israélien et pro-chinois

Rédaction Cloche Média Monde