La liberté de pression n’est plus une réalité au Bénin. Depuis l’avènement du régime Talon précurseur de la gouvernance par la ruse et la rage, de nombreux professionnels des médias marchent dans des fournaises ardentes. C’est le cas de l’éminent journaliste Hervé king Agbodjogbé promoteur et directeur de publication du journal les Scoops du Jour. Son calvaire a commencé en 2016 où il a rendu public une enquête sur les relations du président Patrice Talon candidat à la Présidentielle à l’époque. Des démarches avaient été menées pour amener l’homme des médias à revenir sur ces propos mettant en jeu sa probité et son professionnalisme. En échange il allait bénéficier des avantages. Fidèle à ses idéaux, King a décliné l’offre préférant militer pour la vérité rien que la vérité. Depuis ce temps, à travers les colonnes de son journal, il a abordé avec beaucoup de Crans et surtout respectant les règles de la déontologie des sujets qui ne sont pas du goût du régime en place. Et pourtant il ne s’illustre nullement dans la dynamique de l’opposition ou de la mouvance. Journaliste engagé, il se contente de restituer les faits selon les normes. Toute action entraînant réaction, le régime de la Terreur ayant aux commandes le despote a fermé toutes les portes d’opportunités à cet organe de presse. Malgré les efforts personnels pour être à jour vis à vis des institutions régaliennes, le bihebdomadaire Les scoops du jour ne bénéficie d’aucun avantage réservé aux organes de presse. Outre cela, le directeur de publication et toute son équipe ont été contraints au chômage pendant plusieurs années par des intimidations de toute forme. Malgré ces pressions, Hervé king Agbodjogbé continue de mûrir les réflexions pour assurer la mission providentielle que constitue le journalisme pour lui. Le peuple a droit à l’information la vraie et authentique. Clame t’il à toutes les occasions. Il ne compte pas lâcher prise et souhaite compter sur tous ceux qui partagent la vision d’une presse libre. Vivement que son cri de détresse fasse écho favorable pour la restauration de la liberté de presse au Bénin.